Le président du Forum des chefs d'entreprises (FCE), Réda Hamiani, a réaffirmé avant hier, le soutien de son organisation à l'action du Premier ministre Abdelmalek Sellal. «Aujourd'hui, nous voulons affirmer sans ambages que l'approche de M. Sellal nous paraît être la bonne. Elle est pragmatique, réaliste, éclairée par les avis des professionnels et porteuse de progrès économique pour notre pays», a déclaré M. Hamiani lors d'une conférence de presse organisée pour rendre compte de la rencontre entre le gouvernement et le FCE, qui a eu lieu mercredi 22 février dernier. «Il y avait un déficit de communication et d'échanges avec nos autorités. Ce n'est plus le cas depuis maintenant six mois», s'est réjoui le patron des patrons. M. Hamiani a précisé que de nombreuses questions ont été abordées lors de la réunion entre les membres du FCE et le Premier ministre : «Nous avons ainsi évoqué toutes les grandes questions intéressant, à l'heure actuelle, le monde de l'entreprise», a-t-il souligné. La première préoccupation de M. Sellal est, selon Hamiani, de tout mettre en œuvre pour relancer la production nationale et développer l'industrie. «Cette ambition industrielle mobilise à l'heure actuelle toutes les énergies de nos autorités qui sont disposées à accompagner et faciliter toutes les opérations pouvant aider dans ce sens», a ajouté M. Hamiani. Selon lui, l'investissement a été la grande question. Il a précisé que l'orientation du Premier ministre reposait sur deux déterminants : le premier est de tout mettre en œuvre pour produire localement en substitution aux importations. Le rapprochement du secteur privé avec le secteur public est le second déterminant dans les orientations du Premier ministre. Cela passe par l'organisation des synergies permettant de tirer profit du potentiel existant, en aval et en amont, en tant que fournisseur ou client, ou partenaire public ou privé, connaître tout ce qui est lié au matériel rénové, la politique de formation, les procédures d'importation et couloir vert, le foncier et la concession, la mortalité des entreprises réalisant des contrats publics non payés à temps, l'environnement d'affaires, les actifs dormants, la sous-traitance etc. Il a estimé que «le message a été clair, les industriels doivent s'investir dans ce créneau en profitant de toutes les facilités octroyées par la réglementation actuelle». «Nous devons travailler ensemble pour les modes opératoires», a-t-il dit. Il a, par ailleurs, appelé les entrepreneurs algériens à assumer leur part dans le développement de l'économie nationale. «Nous sommes conscients du temps nécessaire qu'il faut pour obtenir des résultats tangibles sur le terrain en consentant beaucoup d'efforts. Les efforts sont également à accomplir de façon volontariste par les entrepreneurs algériens afin qu'ils assument leur part dans le développement, toute leur part en tant que moteur et vecteur essentiel de cette politique», a-t-il indiqué.