Le 12ème Forum social mondial « FSM-Tunis 2013 » a adopté, samedi à Tunis, «la charte pour la paix» proposée par la délégation algérienne pour «créer un climat» de paix loin des guerres et conflits armés afin que les peuples «se consacrent au développement socioéconomique», a indiqué le président du Conseil national économique et social (CNES), M. Mohamed Seghir Babès. Dans une déclaration à l'APS, M. Babès qui conduit la délégation algérienne a affirmé que les participants au FSM «ont adopté à l'unanimité» la charte pour la paix proposée par la délégation algérienne en vue de «bannir les guerres et conflits armés qui se posent telle une pierre d'achoppement face aux stratégies de développement». Le document algérien a été longuement examiné par les délégations représentant les pays d'Asie, d'Afrique, d'Europe et d'Amérique. Il a été adopté à l'unanimité avant d'être inscrit au niveau du Tribunal tunisien compétent, a précisé M. Babès. La «Charte pour la paix» tend, a-t-il ajouté, à établir un dialogue à même de consacrer des relations de coopération entre les peuples tout en bannissant les politiques favorisant les conflits armés. Par ailleurs, M. Babès a salué l'annonce de la création de la commission tunisienne de solidarité avec le peuple sahraoui dans le cadre du soutien à la lutte du peuple sahraoui pour son autodétermination mettant en avant les positions immuables de l'Algérie et son soutien indéfectible au droit des peuples à leur autodétermination, à leur tête les peuples palestinien et sahraoui. Evoquant la participation algérienne, le président du CNES a indiqué que les représentant du mouvement associatif algérien étaient présents à travers un riche programme comprenant des ateliers et des groupes de travail , notamment le groupe de travail qui s'est penché sur «les processus révolutionnaires» dans la région MENA. Des membres de la délégation algérienne ont participé aux ateliers liés à la coopération et au partenariat dans l'espace euro-méditerranéen, a-t-il ajouté précisant que les participants algériens avaient grandement contribué à l'élaboration des recommandations inhérentes à la réinsertion socioprofessionnelle des jeunes et à la promotion du rôle de la femme dans la société. Au volet économie, la délégation algérienne a apporté une précieuse contribution dans le cadre des travaux d'un atelier tendant à trouver des réponses à la problématique de l'économie de marché, a-t-il ajouté.