La participation algérienne au Forum social mondial "FSM-2013" organisé à Tunis, a été caractérisée par la proposition de la "Charte de la paix" qui vise la "création d'un climat" sans guerres afin de permettre aux peuples du monde de consacrer leurs efforts au développement socio-économique. Les délégations participantes ont adopté le document présenté par l'Algérie qui propose le rejet des conflits armés qui ne cessent d'entraver les stratégies de développement des pays en voie de développement. Le mouvement associatif algérien a contribué au succès des travaux des ateliers qui ont été sanctionnés par des recommandations sur le soutien des mouvements de libération, en premier lieu chef les droits légitimes du peuple palestinien, notamment son droit à l'établissement de son Etat indépendant et la concrétisation du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. Le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), M. Mehrez Lamari, s'est félicité des positions "solidaires" des participants avec la lutte du peuple sahraoui pour l'application des décisions de la légalité internationale. La Tunisie qui a accueilli, par le passé, l'Armée de libération nationale et les réfugiés algériens, a-t-il dit, "accueille aujourd'hui la délégation sahraouie venue plaider sa cause, informer l'opinion mondiale de la réalité des droits de l'Homme au Sahara occidental et faire part des violations graves commises par les autorités d'occupation marocaine sur des militants sahraouis sans défense. Le mouvement associatif algérien a participé aux différents ateliers organisés à cette occasion, notamment ceux en charge des "processus révolutionnaires au Moyen Orient et en Afrique du Nord" et de l'examen de la coopération dans l'espace euro-méditerranéen. La délégation algérienne a également pris part aux ateliers sur les jeunes qui ont été sanctionnés par des recommandations sur l'emploi, la formation et l'insertion sociale des jeunes, ainsi qu'aux ateliers sur la santé, l'éducation, la famille ainsi que la place, le rôle et la promotion de la femme. La délégation algérienne a, en outre, participé aux ateliers chargés d'examiner la problématique de l'économie de marché et de la protection des droits socio-économiques des peuples vulnérables pour une meilleure justice sociale. Le président du Conseil économique et social M. Mohamed Seghir Babes a, à ce propos, affirmé que l'Algérie avait dès les années 70 adopté des stratégies visant la "sécurisation" des droits économiques et sociaux des peuples en développement, dont l'édification d'un nouveau système économique mondial. Selon lui, ce forum vient "confirmer les positions de principe" de l'Algérie en matière de décisions souveraines des peuples, rappelant la nationalisation par l'Algérie des banques, des mines et des hydrocarbures. M. Babes a relevé l'importance des stratégies adoptées par l'Algérie, en l'occurrence le soutien et la promotion des dialogues Nord-Sud et Sud-Sud à la lumière, notamment, de la conjoncture mondiale caractérisée par les crises économique, financière, énergétique, alimentaire et environnementale.