Le retard du lancement en Algérie de la téléphonie mobile de troisième génération (3G) est dû au report de l'acquisition de l'opérateur «Djezzy» et non pas à une «prétendue crainte» du «printemps arabe», a affirmé jeudi à Alger le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Moussa Benhamadi. Le retard du lancement en Algérie de la téléphonie mobile de troisième génération (3G) est dû au report de l'acquisition de l'opérateur «Djezzy» et non pas à une «prétendue crainte» du «printemps arabe», a affirmé jeudi à Alger le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Moussa Benhamadi. «Je peux vous assurer que le retard qu'accuse le lancement de la 3G incombe uniquement au report de l'achat de l'opérateur mobile +Djezzy+. Cela n'a aucun rapport avec une prétendue crainte du printemps arabe», a-t-il indiqué lors d'une séance plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN) consacrée à l'examen du projet de loi régissant le secteur de la poste et des technologies de l'information et de la communication. L'Etat ne veut pas priver l'opérateur de téléphonie mobile «Djezzy», qui compte actuellement plus 17 millions d'abonnés, du marché de la 3G et a donc décidé de reporter l'opération pour l'intérêt général, a-t-il expliqué. «Je reconnais avoir annoncé, à plusieurs reprises, des dates pour le lancement de la 3G, mais cela dépend entièrement de l'achat par l'Etat de l'opérateur Djezzy», a-t-il souligné. Concernant le rachat de «Djezzy», le ministre a expliqué qu'il s'agit d'une «opération complexe qui nécessite le temps nécessaire». Le ministre avait annoncé le 4 avril courant, devant les membres de la Commission parlementaire du transport, de la poste et des télécommunications, que le lancement de la 3G en Algérie «se fera juste après l'acquisition de Djezzy par l'Etat (c'est-à-dire), dans deux à trois semaines». M. Benhamadi a, par ailleurs, indiqué que l'Algérie a décidé de se doter de la 3G car la 4G reste une «technologie instable» qui fait l'objet d'une rude concurrence commerciale entre les Etats-Unis et l'Union européenne (UE). Selon lui, la 4G exige l'acquisition par les utilisateurs d'appareils téléphoniques mobiles «excessivement chers», alors que la 3G peut être fonctionnelle avec des téléphones portables ordinaires.