Selon les bijoutiers, les prix de l'or vont repartir à la hausse les semaines à venir, après une baisse qui a pénalisé à divers degrés les commerçants, les artisans bijoutiers ainsi que les acheteurs. Selon les bijoutiers, les prix de l'or vont repartir à la hausse les semaines à venir, après une baisse qui a pénalisé à divers degrés les commerçants, les artisans bijoutiers ainsi que les acheteurs. Cependant, des prix élevés n'arrangent pas non plus les orfèvres. En effet, contrairement aux années précédentes, le prix de l'or a connu une baisse au niveau du marché national, mais les conditions seront réunies pour une hausse imminente, selon certains spécialistes. Pour le président de la commission nationale des bijoutiers, M. Behtat Amar, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse animée au siège de l'Union Générale des Commerçants et des Artisans Algériens (UGCAA), cette chute importante est due à plusieurs raisons : il s'agit d'une répercussion directe de la baisse des prix du précieux métal au niveau des marchés mondiaux. Cité par El Moudjahid, M. Behtat déclare : «De 43.000 euros le kilo, le prix de l'or affiche actuellement 29.000 euros. Les incitations douanières pour l'importation dans le cadre de la Zone arabe de libre échange (Zale) constituent également un paramètre important». Le conférencier a rappelé que le prix de l'or oscille aujourd'hui entre 4.500 et 6.500 DA, le gramme, selon qu'il soit produit localement ou à l'étranger. Toutefois, a-t-il poursuivi, «il n'est pas exclu que les prix connaissent prochainement une hausse, puisque ces incitations ont récemment été annulées par le ministère du Commerce». En cas de hausse de prix, le gramme de l'or pourrait atteindre les 8.000 DA, prévoit M. Behtat qui émis nombre de propositions en vue de «diminuer les charges pour l'importation de la matière première (TVA et taxes de douane) et encourager la production locale des bijoux en or, éradiquer le marché informel de l'or et promouvoir la formation au profit des artisans bijoutiers», car les centres de formation existants restent insuffisants. Dans ce même ordre, l'UGCAA affirme que plus de 50% de l'or est commercialisé sur le marché parallèle, ce qui constitue un frein au développement de la filière et nourrit le commerce informel.