Certaines indiscrétions révèlent que le cahier des charges relatif à l'obtention de la licence de téléphonie mobile de troisième génération (3G) exige des différents opérateurs une compétitivité dans les prix proposés aux consommateurs. Il s'agit là d'une manière de garantir des prix abordables aux abonnés, affirme-t-on. Pour TSA, qui a eu une copie du cahier des charges, les prix des services de la 3G devraient être abordables pour les clients des trois opérateurs mobiles algériens. Selon le document, pour l'acquisition des licences 3G, l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) exige que les prix des services de la 3G soient «raisonnables» pour permettre un développement rapide de l'internet haut débit mobile. Le document précise que cette exigence est justifiée par les facilités accordées aux opérateurs de téléphonie pour acquérir des licences 3G, dont l'appel d'offres avait été lancé le 1er août dernier. L'ARPT a fixé le prix de la licence à un minimum de trois milliards de dinars (40 millions de dollars). Selon le même document, l'ARPT exige aussi «le déploiement du réseau de la 3G dans tout le pays dans un délai de trois ans», à partir du lancement des offres commerciales prévu le 1er décembre. Comme révélé, les opérateurs en lice pourraient obtenir des exclusivités pour couvrir certaines wilayas en 3G. L'obtention de l'exclusivité territoriale dépendra notamment des offres financières et techniques des opérateurs, selon le cahier des charges. Pour rappel, l'ARPT avait lancé un appel d'offres pour la vente de trois licences de téléphonie mobile 3G le premier aout. Le dépôt des offres est fixé pour le 15 septembre et la commercialisation des services de la 3G est fixée pour le 1er décembre prochain. Durant la première année, les opérateurs doivent proposer des services 3G dans au moins quatre wilayas : Alger, Oran, Constantine et Ouargla, rappelle-t-on encore.