La présidente d'Interpol, Mme Mireille Ballestrazzi, a appelé, hier à Oran, les pays africains à se mobiliser davantage et à intensifier leur coopération pour lutter contre le problème des médicaments contrefaits, qui «font des ravages en Afrique», a-t-elle indiqué. La présidente d'Interpol, Mme Mireille Ballestrazzi, a appelé, hier à Oran, les pays africains à se mobiliser davantage et à intensifier leur coopération pour lutter contre le problème des médicaments contrefaits, qui «font des ravages en Afrique», a-t-elle indiqué. La responsable de l'organisation internationale de la police a relevé que ce phénomène ne cesse de faire des victimes non seulement en Afrique mais également en Asie. «Son éradication est devenue plus qu'une priorité pour nous», a-t-elle souligné, au cours d'une conférence de presse, tenue en marge de la 22ème conférence régionale africaine de l'Interpol, ouverte dans la matinée. «Il existe actuellement une prise de conscience à l'échelle internationale sur l'ampleur de ce phénomène qui touche directement à la santé et la vie des personnes mais également sur la nécessité de le combattre par tous les moyens», a expliqué Mme Ballestrazzi. A ce titre, elle a précisé que des opérations de contrôles combinées et simultanées des frontières seront lancées dans un futur proche dans beaucoup de pays africains touchés par le fléau. «Ces opérations verront la participation de l'ensemble des forces chargées de l'application des lois, la police, les gendarmes, la douane les gardes-frontières entre autres», a-t-elle précisé. «Ces actions sont extrêmement fructueuses car, elles permettent la saisie non seulement d'importantes quantités de médicaments contrefaits mais également de la drogue, des armes et de l'ivoire», a ajouté, en outre, Mme Ballestrazzi.