Intervenant à la clôture du premier Salon national de la micro-activité, le ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l'étranger, M. Djamel Ould Abbès, a déclaré : « En 2009, 5.418 personnes ont bénéficié de micro- crédits, contre 2.961 en 2008, et 897 en 2007 et 31 en 2006. ». Il a indiqué que « de 2005 à 2009, 142.105 personnes ont bénéficié d'un micro crédit, dont 52% de femmes, soit 73.046, dans des activités relatives à l'artisanat, l'agriculture, la petite industrie, le bâtiment et travaux publics et les services.». Le ministre a relevé que le nombre d'emplois générés par ces micros- crédits est de l'ordre de 213.158 de 2005 à fin 2009, rappelant, dans ce cadre, que l'Etat prend en charge la formation des promoteurs. Il a précisé, à ce propos, que 129 sessions de formation ont été organisées au profit de 18.000 promoteurs, et que 5 salons exposition-vente ont été organisés, auxquels 300 promoteurs exposants ont pris part. Rappelons que le micro crédit, dispositif géré par l'ANGEM a été instauré en 2004, il est destiné à favoriser l'auto emploi, à encourager le développement de petits métiers et à faire reculer la pauvreté, la précarité et l'exode rural. Il consiste en l'octroi de prêts de 50.000 DA à 400.000 DA remboursables en 1 à 5 ans, destinés à l'acquisition d'équipements et matières premières ou pour la réalisation de microprojets ou micro-activités. Autre avantage dans cette formule est que le crédit est accordé avec un taux d'intérêt réduit à la charge du bénéficiaire (1%), la différence du taux d'intérêt commercial est prise en charge par le Trésor public. Ould Abbès a rappelé les autres dispositifs d'insertion à l'emploi, notamment le programme de la prime d'insertion des diplômés (PID) qui a ciblé au 31 décembre 2008 quelque 53.710 personnes, pour une enveloppe de 8,66 milliards de DA. Le dispositif d'activités d'insertion sociale (DAIS), ayant permis le placement de 137.960 personnes au 31 décembre 2008, avec une enveloppe de 4,5 milliards de DA. Le dispositif travaux d'utilité publique à haute intensité de main-d'œuvre (TUPHIMO), qui a permis la création de dizaines de milliers de postes d'emplois. Selon le ministre, ce dispositif connaît un grand engouement de la part des collectivités locales et représente un accompagnement pour le développement des activités.Le ministre a rappelé que les emplois d'insertion par le social ou les emplois assistés sont mis en œuvre pour accompagner et faciliter l'insertion professionnelle des jeunes. Les dispositifs d'emploi, à savoir : les contrats pré-emploi (CPE), l'emploi saisonnier d'intérêt local (ESIL) et les TUPHIMO sont financés par l'Etat dans le cadre des Lois de finances et sont régis par des contrats d'insertion.