Sept (7) projets destinés au développement de la recherche scientifique à l'université Hadj Lakhdar de Batna viennent d'être retenus au titre du programme quinquennal en cours, apprend-on mardi du recteur de cette institution d'enseignement supérieur, M. Tahar Benabid. Il s'agit, a précisé ce responsable, de deux centres de recherches : Le premier en histoire et archéologique et le second spécialisé dans l'innovation et le transfert technologique, d'une plate-forme technique, d'un ensemble pour 31 laboratoires, d'un centre des nanotechnologies, d'une unité de dépistage médical et d'un centre de calcul intensif. Mobilisant 700 millions de DA, le centre de recherche en histoire et archéologie est le plus important de ces projets, a souligné le même responsable notant que le cahier des charges pour ce centre sera prochainement finalisé. Prévu sur huit (8) hectares, il comptera plusieurs salles de recherches, un petit musée d'histoire et des structures pédagogiques, a également indiqué M. Benabid, affirmant que des efforts seront déployés pour faire de ce futur centre un «pôle d'attraction des chercheurs, mais aussi des visiteurs et des touristes». Le centre devra contribuer à dynamiser la recherche historique au sein de cette université qui a ouvert l'année dernière un master régional en archéologie, a indiqué le recteur au cours d'un point de presse. L'université de Batna compte 62 laboratoires de recherche au sein desquels activent 1.230 chercheurs. Plusieurs enseignants de cette université ont obtenu des prix scientifiques nationaux et internationaux, parmi lesquels les Drs. Rachid Abdesmed et Fayçal Djeffal dont les noms ont été retenus dans l'encyclopédie universelle «Who' swho» et le Dr. Mohamed Zelaki lauréat en 2012 du prix du meilleur doctorant en Algérie.