Une enveloppe de 5,7 milliards de DA a été octroyée, entre 2000 et 2013, pour accompagner et soutenir les exploitations agricoles de la wilaya de Naâma, dans le cadre des programmes de l'Etat de soutien à la production animale et végétale, a-t-on appris mercredi auprès de la direction des services agricoles. Le fonds national de développement de l'investissement agricole a permis plusieurs réalisations dont ont bénéficié 6.072 exploitations agricoles, avec des crédits totalisant une valeur de 225 millions de DA, contre un autofinancement de 3,5 milliards de DA, selon les mêmes services. Les réalisations dans le cadre du soutien agricole, dont un montant de 4,3 milliards de DA a été consommé, étaient destinées essentiellement à la mobilisation des ressources hydriques souterraines pour l'irrigation agricole et le financement de matériels et d'équipements agricoles, a-t-on précisé. Les programmes de soutien aux différentes activités agricoles, de 2000 à ce jour, ont permis la plantation en arbres fruitiers d'une superficie totale de 4.516 hectares et l'intensification de l'oléiculture sur 2.660 ha. Il a été également procédé à la plantation de 474 ha de palmiers et 1.907 ha de fourrages et à la création de 3.321 ruches pour l'apiculture selon la même source. Ces financements ont, en outre, permis le forages de 1.013 puits agricoles et 977 puits profonds et la réalisation de 2.440 bassins d'irrigation d'une capacité de 100 m3, ainsi que de l'équipement d'une superficie de 7.889 ha en système de goutte-à-goutte et de 2.607 ha en système d'arrosage sous pivots et l'acquisition de 4.080 pompes hydrauliques. Les jeunes exploitants ont profité de ces programmes d'aide dans différente secteurs, à l'instar du soutien de l'énergie électrique et solaire et du matériel agricole, de la vulgarisation agricole, de l'acquisition de fertilisants et de la réalisation d'hangars et l'acquisition d'équipements pour l'élevage bovin. La DSA a fait état d'un assainissement et de l'annulation de 1.315 dossiers par le fonds national de régulation et de développement agricole entre 2006 et 2009, pour retard constaté dans l'exécution de ces projets ainsi que pour non-conformité aux objectifs de relance de l'activité agricole, a-t-on ajouté.