Le potentiel économique algérien gagne à mieux se faire connaitre pour attirer les investissements. L'arsenal juridique mis en place pour encadrer les investissements étrangers en Algérie est souvent sujet à mauvaise interprétation, faute d'explications suffisantes. C'est dans ce sens que la diaspora algérienne a un rôle important à jouer dans la clarification de cet arsenal juridique en plus de son engagement dans un lobbying offensif qui permettrait de valoriser le potentiel économique national. Le potentiel économique algérien gagne à mieux se faire connaitre pour attirer les investissements. L'arsenal juridique mis en place pour encadrer les investissements étrangers en Algérie est souvent sujet à mauvaise interprétation, faute d'explications suffisantes. C'est dans ce sens que la diaspora algérienne a un rôle important à jouer dans la clarification de cet arsenal juridique en plus de son engagement dans un lobbying offensif qui permettrait de valoriser le potentiel économique national. L'action menée en France par des juristes algériens en collaboration avec certains de leurs collègues français, va dans ce sens. «L'Algérie possède un magnifique potentiel en matière d'investissements qui mérite d'être mieux mis en exergue à l'étranger». C'est en ces termes que Me Chems-eddine Hafiz motive l'initiative de mise en place, à Paris, d'un «Atelier sur les investissements étrangers en Algérie». Mis en au lendemain d'un colloque sur le sujet organisé par la Commission juridique internationale Paris-Alger, cet atelier sera un «lieu de rencontres regroupant des experts dans tous les domaines qui encadrent le processus d'investissements étrangers en Algérie», a indiqué Me Chems-eddine Hafiz, président de cette Commission. «Sur un thème donné, (douanier, financier, financement, fiscal, etc.), je réunirai des experts dans le domaine concerné, pour disséquer, explorer et analyser tous les aspects de ce thème afin de soumettre aux responsables algériens chargés des investissements, une contribution technique tendant à l'amélioration du cadre Algérien des investissements», a-t-il précisé annonçant que l'atelier se réunira pour la première fois dès le début de mai prochain. «L'engouement» qu'avait suscité le colloque sur les investissements étrangers en Algérie, organisé à la Maison du Barreau de Paris et auquel ont pris part, aux côtés d'avocats des deux pays, de hauts cadres centraux d'Algérie, dénote de l'intérêt que portent les investisseurs à l'Algérie. «Les participants, qui sont tous des professionnels avisés, ont été agréablement surpris par les multiples avantages que le code algérien des investissements accorde aux investisseurs», a relevé Me Hafiz pour qui il est désormais «nécessaire d'assurer une véritable stratégie de communication dans ce domaine». Cette action de communication a été entamée préalablement à la mise en place de cet atelier par l'organisation d'un colloque ayant pour thème «les investissements étrangers en Algérie : Bilan et perspectives» qui s'est tenu jeudi à Paris, à l'initiative conjointe de la Commission juridique Paris-Alger et de l'Association Euro-Maghreb des avocats de Droit des affaires. Ouvert par l'ambassadeur d'Algérie en France, Amar Bendjama, ce rendez-vous a été animé par des acteurs de la relation France-Algérie, dont notamment le Haut responsable de la coopération industrielle et technologique franco-algérienne, Jean-Louis Levet, des cadres centraux algériens de la Finance et des Douanes, le secrétaire général de l'Andi et un des capitaines de l'industrie algérienne, IssadRebrab.