205 projets d'usine de fabrication de produits pharmaceutiques seraient en attente de réalisation ou d'agrément au niveau du ministère de la santé. C'est ce qu'a révélé hier, sur les ondes de la chaine 3, le Directeur général de la pharmacie et des équipements au niveau du ministère de la Santé, M. Hamou Hafed. L'encouragement de l'investissement dans ce créneau par les autorités publiques et la grande demande du marché national seraient derrière cet engouement. «Ces 205 projets sont en attente de réalisation», indique ce responsable qui souligne qu'actuellement, au niveau national, «il existe 127 unités de fabrication dont 71 unités produisent des médicaments». Les capacités de production nationales s'en trouveraient triplées, à condition que les cahiers des charges établis par le ministère de la Santé, pour ce faire, soient respectés scrupuleusement. Hamou Hafed ne donne pas l'évaluation financière de ces projets. Il s'est contenté de dire que le montant des investissements varie entre 8 et 80 millions d'euros, en fonction de l'importance du projet. «Le montant de réalisation des projets enregistrés oscille entre 8 millions et 80 millions d'euros», a-t-il dit. Selon l'invité de la radio nationale, les opérateurs algériens sollicitent de plus en plus le ministère de la Santé pour construire de nouvelles usines de fabrication de médicaments et autres produits pharmaceutiques. A ce propos, il indique que durant l'année 2013 pas moins de 57 nouveaux projets ont été déposés auprès du ministère, alors que durant le premier trimestre de cette année, 10 projets sont déjà enregistrés. Evoquant la stratégie de la tutelle en termes de renforcement des capacités nationales de production, Hamou Hafed dira que «nous devons diversifier la fabrication de médicaments notamment en optant pour la formule injectable». En Algérie, ajoute-il, «il existe seulement 3 usines de ce type dont celui de Saidal».