Le cabinet d'étude « Pricewaterhouse Coopers », spécialisé dans les missions d'audit, de conseil et d'expertise comptable pour les entreprises organise le 20 janvier prochain un séminaire à l'hôtel Hilton. Il aura pour mission d'expliquer aux investisseurs étrangers- notamment européens- les nouvelles mesures introduites dans la Loi de finances complémentaire 2009 et celle de 2010. Il s'agit aussi d'expliquer aux investisseurs étrangers la détermination du résultat fiscal 2009 des sociétés soumises à l'impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS). Les experts de PWC Algérie vont essayer durant cette journée d'étude de mettre toute la lumière sur les dernières mesures prises par le gouvernement algérien en matière de commerce extérieur et d'investissement étranger. Les déclarations contradictoires début 2009 des tenants de l'économie nationale au sujet du caractère rétroactif ou non de la mesure sur les sociétés étrangères d'importation- communément connue par la loi des «70-30»- avaient donné le tournis aux opérateurs économiques étrangers. La confusion qui a plané durant plusieurs mois dans les coulisses du pouvoir algérien a jeté un froid dans les milieux d'affaires étrangers. Ils s'inquiètent du manque de visibilité de l'économie nationale. Une grosse polémique a ponctué les six premiers mois de l'année écoulée autour de la mesure des 30/70 devant présider à l'actionnariat des entreprises étrangères d'importation et son effet rétroactif. La publication de la Loi de finances complémentaire 2009 à la fin du mois de juillet a mis fin à cette polémique, le texte annulant de fait l'effet rétroactif de cette mesure. Mais le mal a été fait. La confiance des investisseurs étrangers a été lourdement ébranlée par les errances du gouvernement algérien. La LFC 2009 a également suscité d'autres protestations à l'extérieur du pays, particulièrement la mesure d'instauration du crédit documentaire. Pour revenir à Pricewaterhouse Coopers Algérie, le prestigieux cabinet d'étude s'est implanté en Algérie en décembre 2008, avec l'inauguration d'un bureau au quartier de Hydra. Ce cabinet propose, comme dans l'ensemble du réseau international, une offre pluridisciplinaire tournée autour des services de l'audit, du conseil, du conseil juridique et fiscal. «L'Algérie est un pays jeune dont l'économie est particulièrement dynamique. Les entreprises, locales et étrangères, ont besoin de structures comme la nôtre pour accompagner leur développement et améliorer leurs performances», avait déclaré Jean-Pierre Caroff, associé, responsable du Maghreb chez PwC. Il est à souligner que PWC développe des missions d'audit, de conseil et d'expertise comptable pour des entreprises et des organisations, publiques et privées, privilégiant des approches sectorielles et assurant confiance et valeur- ajoutée pour ses clients et l'ensemble des parties prenantes. Plus de 155.000 personnes travaillent en réseau dans 153 pays, partageant points de vue, expériences et solutions pour proposer des perspectives innovantes et des conseils adaptés à chaque problématique.