Une filiale de Sonelgaz engage son processus d'accréditation avec la signature d'une convention-cadre pour son accompagnement par l'Organisme algérien d'accréditation (Algerac). Le Centre de recherche et de développement de l'électricité et du gaz (CREDEG) sera désormais reconnu après obtention de son attestation de compétence à opérer des missions d'évaluation et de contrôle de la conformité dans son domaine d'intervention. Cette attestation lui sera délivrée par ALGERAC. Durant deux ans, les laboratoires du CREDEG seront accompagnés dans leur processus de qualification dans le but d'accomplir leurs missions selon les normes internationales, a indiqué, en marge de la cérémonie de signature, Saïd Guezzane, P-dg du CREDEG. Pour sa part, Norredine Boudissa, DG d'ALGERAC, a expliqué que cette accréditation «permettra à tout le Groupe Sonelgaz de bénéficier d'une reconnaissance internationale en matière d'équipements et de génie civile». Il est utile de rappeler que le nombre d'accidents provoqués par une mauvaise utilisation du gaz naturel a connu une légère baisse en 2009 en comparaison avec 2008 (6 accidents) et 2007 (7 accidents), mais le nombre de décès est passé, quant à lui, de trois (3) en 2008 à huit (8) l'année passée. Le CREDEG, devenu filiale à part entière du holding Sonelgaz en 2005, prend en charge plusieurs activités liées à la recherche et développement ainsi que la métrologie dans différents secteurs, notamment l'électricité et le gaz, l'agriculture, l'hydraulique ainsi que l'habitat et la construction. A travers ce processus d'accréditation, le Groupe Sonelgaz tente de réduire le nombre d'accidents domestiques et sur chantiers qui s'est multiplié ces dernières années. Le CREDEG est le quatrième laboratoire à s'accréditer en Algérie sur les 2.000 existants. Les trois premiers activent dans les hydrocarbures, la résistance des matériaux de construction et l'étalonnage des masses de bois, a déploré M. Boudissa. Par ailleurs, 8 autres laboratoires sont en cours de diagnostic dont 3 devraient être accrédités courant 2010. Il s'agit de laboratoires de contrôle de produits pharmaceutiques, de toxicomanie et de l'Institut Pasteur d'Alger. Il est à rappeler que, depuis son installation en 2006, ALGERAC a délivré deux certificats d'accréditation ; l'un à la société algérienne spécialisée dans l'inspection et le contrôle des ouvrages industriels (GERAL), l'autre à la filiale algérienne du Groupe belge Vinçotte, chargée du contrôle, de l'inspection et de la certification des équipements électriques. Algerac devrait obtenir d'ici fin 2010 la reconnaissance de son fonctionnement par ses pairs internationaux dont l'European Accreditation (EA), selon son DG, qui a ajouté que son organisme apportera aussi sa contribution à la mise en œuvre de l'Institut national d'étalonnage dans le cadre d'une coopération algéro-allemande et un financement de 3 millions d'euros assuré par l'UE.