En 2009, le montant du recouvrement de la taxe sur les véhicules neufs a atteint 22,4 milliards de dinars, selon la direction générale des Impôts «DGI». La taxe automobile a été instaurée, rappelons-le, par la Loi de finances complémentaire 2008. Il s'agit d'une taxe réglable par les acquéreurs des véhicules neufs- qui oscille entre 50.000 et 150.000 DA -en fonction de la cylindrée et la carburation du véhicule, ainsi qu'une redevance de 1% payable par les concessionnaires automobiles sur leur chiffre d'affaires annuel. Selon la DGI, les 22,4 milliards de DA englobent les taxes payées par les acquéreurs de véhicules neufs et les redevances versées par les concessionnaires. Les taxes payées par les acquéreurs se sont établies à près de 19 milliards de DA, soit près de 85% de la totalité. Quant à celles, à la charge des concessionnaires, elles se sont chiffrées à 3,5 milliards de DA, soit seulement 15%, indique la direction générale des Impôts «DGI». Rappelons que cette taxe a été instituée pour soutenir les prix de transport public en commun et réguler le marché de l'automobile en Algérie. L'instauration de cette taxe -n'a pas été du goût des citoyens ni des concessionnaires- qui ont vu leurs chiffres d'affaire flécher, notamment après l'annulation du crédit automobile. En ce qui concerne l'acquittement obligatoire de la vignette automobile, elle a généré des ressources fiscales de l'ordre de 7,2 milliards de DA en 2009, dont 20% sont versés au Trésor et 80% au Fonds commun des collectivités locales (FCCL).