La réorganisation graduelle du service public continuera durant les prochaines cinq années avec, notamment, la réforme des systèmes budgétaires et du nouveau dans le contrôle parlementaire des dépenses publiques. La réforme des systèmes budgétaires, dont les fondements ont été déjà adoptés et sa mise en application entamée, bénéficiera d'un effort «substantiel» pour le recyclage des effectifs cadres et personnels qui ont la charge de ces questions. Egalement, de nouvelles dispositions sont prévues dans le contrôle parlementaire de la dépense budgétaire qui s'appuiera, à l'avenir, sur une nouvelle loi organique relative aux lois de Finances. En outre, l'adoption des régimes indemnitaires, propres aux différents corps de fonctionnaires, constitue une des mesures mises en exergue pour la modernisation de l'administration publique. Cette action rentre dans le cadre de la finalisation du processus de réhabilitation de la Fonction publique, entamé par l'adoption du nouveau statut général et la mise en place des différents statuts particuliers. Dans le même contexte, le plan d'action, sur son volet inhérent à la modernisation de l'administration, dont le chantier a été entamé sur la base de conclusions dégagées par la Commission de réforme de l'Etat, prévoit l'amélioration de la formation des agents publics à travers des plans sectoriels de recyclages des personnels, ainsi que la création d'écoles supérieures spécialisées afin de fournir aux différents corps de l'administration, des cadres hautement qualifiés. Le gouvernement s'est engagé, également, à poursuivre la réorganisation graduelle des différents services publics dans le souci d'en «renforcer» l'efficacité. Une réorganisation s'appuiera, notamment, sur le recours à des agences publiques dotées d'une «grande flexibilité» dans la gestion. Il est prévu, par ailleurs, la généralisation de l'utilisation des technologies de l'information et de la communication dans le fonctionnement de l'administration publique qui aboutira, selon les prévisions du plan d'action, à une qualité et à une célérité «meilleures» du service public.