Karim Djoudi, ministre des Finances, a rappelé au patron d'Orascom Télécom Holding (OTH), Naguib Sawiris, que «l'Etat algérien possède le droit de préemption sur les cessions de participations des actionnaires étrangers ou au profit d'autres actionnaires étrangers en Algérie, au cas où naguib Sawiris voudrait céder des actions du Groupe. En fait, en cas de cession, les clauses de l'accord donnent l'avantage et la priorité à l'Etat algérien pour le rachat d'actions. Karim Djoudi révèle que «toute transaction qui ne respecte pas les dispositions légales ne sera pas avalisée par les pouvoirs publics et sera déclarée nulle et sans effet». «La réglementation en vigueur définit un dispositif clair en matière d'impôts afférents aux cessions d'actions détenues sur des sociétés de droit algérien», a précisé le communiqué. Il faut rappeler que les services du fisc algériens ont rejeté le premier recours d'OTH sur un redressement fiscal estimé à 596,6 millions de dollars relatif à l'exploitation de la licence Djezzy (couvant la période de 2004 à 2007). On apprendra qu'OTH avait déjà payé 120 millions de dollars en décembre 2009 -dans la perspective d'introduire un recours -auprès de la Direction des grandes entreprises(DGE), car la loi algérienne permet à toute entreprise de faire appel seulement après avoir payé 20 % de la somme totale.