Depuis un moment, le Directeur Général de la Chambre algéro-allemande de Commerce et d'industrie montre des signes d'ennui lors des conférences de presse qu'il anime. Au fil des rencontres organisées par ses soins et les nombreuses visites des officiels de son pays en Algérie, M. Hergenröther a montré une baisse de régime constante -qui a donné hier par une impression de désintéressement- que ce responsable renvoyait. De nos jours, le responsable de l'AHK ne s'offusque plus d'afficher sa lassitude : pensées lointaines, étirements et grimaces. M. Hergenröther est comme un livre ouvert devant les journalistes. Lors d'un précédent rendez-vous avec la presse, ce dernier s'est carrément énervé un moment. (A juste titre, il faut le rappeler, mais tout de même), avant de se reprendre dès l'instant suivant et revenir à de meilleurs sentiments. Cette attitude -bien qu'elle soit personnelle- et donc bannie de tout jugement, dénote-t-elle des difficultés que le responsable rencontre dans notre pays ? Souffre-t-il du rythme où vont les choses ? Est-ce simplement sa mère-patrie qui lui manque tant ? Ce qui est sûr, c'est que depuis son arrivée en Algérie, sa cadence est radicalement tout autre. Lors d'une antérieure visite d'une ministre allemande, Hergenröther avait étalé une vivacité comme rarement des représentants étrangers nous avaient habitués et dont la presse avait fait échos. En réponse à notre interrogation, M. Andreas Hergenröther a estimé que cette posture que nous lui attribuons n'est qu'une impression, qu'il est trop tôt pour faire le bilan de son travail en Algérie. Autrement dit, de ses impacts sur son moral.