La Direction de la Petite et moyenne Entreprise (PME-PMI) au niveau de la wilaya d'Aïn Témouchent a initié un riche programme dans le but de développer et promouvoir ce secteur. En collaboration avec par la direction concernée et les services et agences d'emploi de cette wilaya, ces actions visent, entre autres, la création d'une banque de données locales pour le secteur, la promotion et le développement du tissu des PME/PMI et le soutien à la création d'activités économiques, notamment aux entreprises productives, a précisé le Directeur de wilaya de la Petite et moyenne entreprise et de l'artisanat (DPMEA), M. Abdelhamid Khaldoun. Selon lui, «l'année 2009 a constitué une étape importante et décisive pour l'élaboration d'un environnement adéquat pour le développement du tissu des entreprises, comme en témoigne le nombre sans cesse croissant des PME/PMI qui a atteint les 3.954 entreprises (taux d'augmentation de 9%) dans cette wilaya». Ajoutant qu'en se référant aux responsables de la Caisse nationale d'assurances sociales des non salariés (CASNOS), le secteur privé a pu créer quelque 17.204 postes 17.204 postes d'emplois, a-t-il ajouté. «Le privé, précise le directeur de la PEMEDA, occupe une place primordial puisque 99% des entreprise relèvent de ce secteur ». Il a jouté que ces PME/PMI sont dominées, avec 64% par le secteur des transports, suivi par les services fournis aux entreprises (11%) et ceux fournis aux ménages (5%).Quant à la l'agriculture et la pêche, caractéristiques spécificités de la wilaya, arrivent en quatrième position avec 4%, suivis des secteurs des BTPH, de l'industrie agroalimentaire et des matériaux de construction avec 3% chacun. Quant aux actions de partenariat entre les PME/PMI et les associations et organismes professionnels, selon M. Khaldoun, elles demeurent très réduites. Dans le but de redynamiser ce domaine, plusieurs rencontres sur l'investissement, le financement des petites et moyennes entreprises et la recherche technologique sont organisées en collaborant avec les autorités locales et les organismes de soutien à l'emploi. En parallèle à ces efforts, la commission locale d'étude et de financement (CLEF), présidée par le DPMEA, a étudié, l'année écoulée, 732 dossiers de micro- entreprises. Quant à la commission de sélection et de validation des projets (CSVP) a étudié, depuis sa création, il y'a plus de trois ans, 1.094 dossiers. Prise en charge des jeunes Soucieuse des préoccupations des jeunes opérateurs, la DPMEA a concrétisé de nombreuses initiatives, dont des sorties de sensibilisation sur le terrain autour des avantages du programme national de qualification des PME/PMI, a souligné le directeur du secteur, M. Khaldoun. Ces sorties ont touché 107 micro-entreprises agissant dans plusieurs domaines. A noter que le programme de soutien européen «MEDA 2» a fait l'objet de la tenue de rencontres avec 60 PME/PMI. Quatre PME ont fait part de leur motivation pour cette démarche afin bénéficier de ce programme et ont transmis leurs doléances à l'instance concernée. Par ailleurs, 19 autres entreprises ont demandé à prendre part aux actions d'audit engagées à leur intention par la DPMEA, a-t-on signalé, ce qui a permis à huit d'entre-elles de bénéficier d'études préliminaires, et une s'est engagée dans son organisation et fonctionnement administratif et financières grâce à la DPMEA. Quant au fameux programme des 100 locaux par communes et des modalités de leur octroi, M. Khaldoun a rappelé que plusieurs caravanes ont sillonné la wilaya d'Ain Témouchent afin d'avoir une idée sur les problèmes rencontrés par les jeunes pour l'exploitation de ces locaux. Ces caravanes sont composées notamment de représentants des directions de l'Emploi, des Domaines, des Impôts et des organismes de soutien à l'emploi, elles ont arrêté, au 9 mars en cours, la situation de ces projets à la réalisation de 1.734 locaux sur un total de 2.800 programmés. Le résultat était bien maigre. En effet, 274 seulement sont exploités parmi les 1.177 attribués aux jeunes, a tenu à le préciser le DPMEA. D'un autre côté, la DPMEA a engagé une réflexion avec les opérateurs économiques, l'université et les institutions concernées, pour la mise en place au niveau régional d'un système productif localisé.