C'est sous le thème «la protection des terres agricoles, garante de la sécurité alimentaire» que l'Algérie célèbre «la journée internationale de terre nourricière». Cette manifestation est célébrée pour la première fois cette année, à la suite de l'adoption de la résolution N° 63/278 du 22 avril 2009, à l'initiative du président bolivien EVO MORALES. Elle est motivée par la nécessité de promouvoir une harmonie entre la nature et la terre. L'expression de « terre nourricière » couramment usitée dans de nombreux pays et régions du monde désigne la «planète terre» et illustre l'interdépendance qui existe entre l'être humain, les autres espèces vivantes et la terre sur laquelle nous vivons tous. La résolution plaide pour le respect de quatre droits fondamentaux, à savoir, le droit à la vie humaine, animale et végétale, le droit à la régénération de la nature qui doit fixer des limites au développement socioéconomique, le droit à une vie sans pollution et, enfin, le droit à la coexistence harmonieuse avec des millions d'autres espèces vivantes. Dans un communiqué adressé à la presse, le ministère de l'Agriculture se dit «soucieux de vulgariser cet important événement (…) et saisit cette opportunité pour informer l'opinion publique sur l'impérieuse nécessité de protéger les terres agricoles». La symbolique de cette journée est saisie aussi pour renouveler l'engagement de l'Etat, à travers le département de Rachid Benaissa, à ce que « les programmes du renouveau de l'économie agricole et rurale pour la période 2010-2014 atteignent leur objectifs pour assurer durablement la sécurité alimentaire de notre pays». Le challenge est important d'autant que «notre patrimoine, terres agricoles, pastorales et forestières est menacé par la désertification et les besoins de l'urbanisation de plus en plus pressants» conclut le communiqué.