L'année 2010 s'annonce prometteuse pour Al Baraka Banking Group BSC (ABG). Le premier Groupe Bancaire Islamique, basé au Bahreïn, a réussi en effet, à garder sa baraka en dépit des incertitudes des marchés financiers du Moyen-Orient, grâce aux produits bancaires «conformes» à la Charia islamique. Le Groupe Bancaire a réalisé des gains nets de 27,7 millions de dollars au premier trimestre de l'année en cours, soit une croissance de 16% par rapport à la même période de l'année écoulée (23,8 millions de dollars). Les gains des actions du Groupe ont aussi progressé de 16% durant le premier trimestre 2010 (+3,2 cents) contre (+2,8 cents) en 2009. Ces performances financières du Groupe ne sont pas dues à un boom du marché des crédits de véhicules et de l'immobilier qui bat de l'aile dans les pays du Moyen-Orient. En réalité, les produits bancaires dits «halal», à l'exemple du «prêt islamique» ou «El Mourabaha», sont les vraies causes de cette réussite. Les clients préfèrent recourir aux services de ce Groupe non pas parce que le taux d'intérêt est moins élevé que les autres établissements financiers, mais tout simplement pour avoir la conscience tranquille. Le groupe dispose même de théologiciens pour convaincre les clients les plus récalcitrants. L'année 2009 a été aussi bénéfique pour Al Baraka Banking Group qui a réalisé une bonne croissance de ses bénéfices d'exploitation au taux de 8% et de 4% de son bénéfice net avant impôts et provisions, malgré que cette année était l'une des plus difficiles pour les Banques et Institutions financières en raison des répercussions de la crise financière mondiale. La croissance de 2009 reflète les améliorations significatives, dans toutes les sources de revenu à l'arrière de la croissance soutenue de l'actif de 21%, croissance des dépôts et comptes de placement de 24%, hausse du financement et des investissements de 17%, hausse des actifs liquides de 21%, ainsi qu'une hausse du total des fonds propres de 12%. Les résultats montrent que les revenus d'exploitation du Groupe en 2009 ont augmenté de 634 millions de dollars, contre 586 millions de dollars en 2008, soit une augmentation de 48 millions de dollars ou de 8% en 2009. Après déduction de toutes les dépenses qui ont augmenté de 13% en raison de l'augmentation sur l'actualisation de l'infrastructure informatique et le lancement de la nouvelle identité de l'ABG, ainsi que les dépenses liées à l'ouverture de nouvelles succursales et l'expansion dans de nouveaux marchés, le résultat net avant provisions et l'impôt s'élevait à 325 millions de dollars en 2009, soit une augmentation de 4% par rapport à l'année 2008. Après avoir écarté les taxes et les dispositions que le groupe a affecté en tant que mesure de précaution, en guise de politique prudente, dont l'objectif est de se prémunir contre toute évolution indésirable possible, ABG a affiché un bénéfice net de 167 millions de dollars en 2009. Le bénéfice net attribuable aux détenteurs d'actions de participation de la société mère a atteint 91,8 millions de dollars. Les bénéfices de la banque Al-Baraka d'Algérie, filiale du Groupe Bancaire Al-Baraka B.S.C. (ABG), sont également en hausse. Le Groupe devra communiquer les chiffres de ces gains dans les prochains jours. Il est à rappeler que cette filiale avait affiché un bénéfice net de 803,55 millions de Dinars (11,01 millions de dollars), au cours du premier trimestre 2009, marquant une augmentation de 69 % comparativement à la même période une année auparavant. Une croissance exceptionnelle qui confirme la vigueur du marché bancaire algérien dans un contexte international marqué par une crise qui perdure depuis pratiquement plus de deux ans.