Les passeports biométriques ne seront pas délivrés qu'après novembre 2010, a déclaré hier le ministre de l'intérieur, Yazid Zerhouni qui reconnaît, dans la foulée, que la délivrance du passeport biométrique patauge dans des «problèmes administratifs». Annoncé pour le mois mars dernier, le passeport biométrique n'a pas encore vu le jour à cause de la lourdeur administrative. «La date limite pour la délivrance du premier passeport biométrique sera en novembre prochain», a déclaré à la presse Yazid Zerhouni, en marge de l'installation des commissions intersectorielles de la recherche scientifique. Le ministre s'est voulu être rassurant en déclarant que «de toutes les façons, aucun Algérien n'aura de problème pour voyager parce que nous continuons à délivrer les anciens passeports». «On dépose le nouveau modèle de dossier, mais on a droit au passeport normal de 5 ans», a-t-il précisé, ajoutant que «la priorité est donnée au renouvellement des passeports qui viennent à expiration au cours de cette année». Le ministre a rappelé que l'opération de renouvellement du passeport avec le nouveau dossier a commencé en avril dernier. Il a indiqué, à ce propos, que «moins de 600.000 passeports, sur les 5 millions en circulation, viennent à expiration et seront remplacés au cours de l'année, soit 40.000 dossiers par mois», a-t-il affirmé. Interrogé sur les modalités d'obtention de l'acte de naissance 12-S (spécial), le ministre a indiqué que les personnes ne pouvant se déplacer hors de leur wilaya, peuvent déléguer une autre personne à leur place en lui remettant une procuration légalisée, ajoutant que l'opération se déroule «dans les normes». Pas intranet sans renforcement de la sécurité A une question relative à l'existence ou non d'un système intranet entre les administrations pour faciliter aux citoyens l'obtention des actes de naissance de leurs parents pour le certificat de nationalité, le ministre a répondu que ce système n'a pas encore été mis en place. «Nous n'avons pas encore mis en place le système intranet, mais nous l'envisageons. Cela implique que nous garantissions la sécurité des envois, et c'est un problème, et je le dis en toute honnêteté, que nous n'avons pas encore résolu. Très peu de pays l'ont résolu», a-t-il noté.