L'accès au refinancement d'une manière générale ou au réescompte d'une façon particulière, obéit à des règles fixées par la Banque d'Algérie, liées entre autres à la nature et la qualité du papier commercial et ou financier ainsi qu'au plafond de refinancement accordé à la Banque. Dans ce cadre, la Banque d'Algérie a érigé un arsenal de dispositifs qui permettent d'encourager ou de décourager l'octroi de crédit aux entreprises par les canaux ci-après : - Le taux de réescompte (TR) qui a déjà subi plusieurs variations en fonction de la conjoncture économique et financière du pays (il est ainsi passé de 15 % en 1994 à 12 % en 1997, puis à 9,50 % en 1998, à 8,50 % en 1999, à 7,50 % puis à 4 % en 2004 jusqu'à ce jour. - L'imposition d'un plafond global de refinancement qui revêt les formes principales suivantes (réescompte, marché monétaire, avances en comptes courants, pensions, adjudications etc.) ; - L'imposition d'une côte de réescompte d'effets bancables financiers et commerciaux au taux de réescompte. Au-delà du plafond de cette côte, et en cas de besoin, la Banque doit recourir aux autres sources de refinancement (marché monétaire, pensions, adjudications et ou au découvert bancaire appelé communément «taux d'enfer»). - L'encadrement du crédit est menée par les Directions générales des Banques suivant une méthodologie mise en place pour l'ensemble des produits de la Banque (la décentralisation de « pouvoirs délégataires » au niveau régional et local pourrait aboutir à une meilleure distribution des crédits mais surtout à une fidélisation des PMI/PME classiques mais aussi celles créées dans le cadre des dispositifs de l'emploi de jeunes et des micro entreprises (ANSEJ, ANGEM et CNAC pour ne citer que ceux là).