Une «traduction algérienne» est «impérative» pour la conservation de l'authenticité et de l'originalité de l'œuvre littéraire nationale, a déclaré samedi M.Foughali, le directeur de la culture de la wilaya de Constantine lors d'une conférence de presse organisée à la veille du colloque Malek-Haddad (1e-3 juin). Il a appelé les plumes algériennes à s'atteler à la traduction des œuvres d'auteurs algériens afin qu'elles ne perdent pas l'essence de leur âme algérienne. M. Foughali a indiqué que « le ministère est disposé à investir et à s'investir dans ce type de travail qui constitue, une des priorités immédiates de la tutelle pour appuyer l'initiative culturelle et soutenir l'émergence de l'œuvre littéraire algérienne ». Abordant, le colloque Malek-Haddad, il a déclaré qu'une enveloppe de 3 millions de DA a été consacrée au financement de l'organisation de cette rencontre nationale sur la vie et l'œuvre de cet écrivain algérien d'expression française. ». Cette rencontre, organisée, à l'occasion du 32ème anniversaire de la mort de cet écrivain, se tiendra signalons-le à partir de demain mardi, au théâtre régional de Constantine. Le directeur de la culture indiquera que « Cette rencontre est destinée à faire découvrir certains aspects du support didactique que représente l'œuvre «injustement» méconnue de Malek Haddad. ». Il a souligné que « ses œuvres constituent encore un creuset de recherche, à travers des études comparatives avec des romanciers de renom, à l'instar de Kafka ou de Camus. ». Il signalera que « 40 communications sont prévues lors de ce colloque.