Six biens actifs résiduels d'entreprises dissoutes de la wilaya d'Ain Temouchent vont être mis aux enchères le 7 juillet prochain. Il s'agit d'actifs appartenant à des entreprises dissoutes que sont l'EDIED et EDIMCO Ain Temouchent et l'EDIPAL de Hammam Bouhadjar. Ces zones sont susceptibles de répondre aux besoins des investisseurs en matière de foncier puisqu'elles mettront le maximum de terrains à leur disposition, a indiqué Mme Atif Leila directrice régionale d'Oran de l'ANIREF, lors d'une conférence de presse. Ainsi, l'Agence nationale d'intermédiation et de régulation foncière prévoit la création de zones d'activités multifonctionnelles (ZAM), plusieurs dispositifs réglementaires ont été mis en branle pour répondre à ces besoins, selon Mme Atif. Il s'agit, notamment, de l'agence nationale de développement du tourisme (ANDT) pour le foncier touristique ou ZET, l'agence nationale des villes nouvelles, ainsi que l'agence nationale pour la concession des terrains. S'agissant de l'ANIREF, un observatoire, créé il y a deux ans, prend en charge la gestion du foncier industriel productif en collaboration avec les directions des domaines, a-t-elle ajouté en notant que le portefeuille foncier concerné touche aussi bien le résiduel (entreprises dissoutes), que l'excédentaire (terrains non utilisés par des entreprises en exploitation) et le disponible (terrains des zones industrielles non exploités). Sur ce dernier point, elle a signalé que, dès à présent, une superficie de 17 hectares de la zone industrielle d'Ain Temouchent qui en compte 300 ha au total, soit 60 lots variant entre 2.000 et 5.000 mètres carrés, sera disponible pour les investisseurs. Une superficie similaire fera l'objet de la même procédure à Hammam Bouhadjar, à la différence que ces terrains ne sont ni attribués, ni utilisés, a-t-elle ajouté. Les conditions de participation à cette première opération de concession à Ain Temouchent stipulent la réalisation d'un projet d'investissement revêtant un caractère industriel et le dépôt d'un cautionnement représentant 10% du montant de la mise à prix. Le foncier sera concédé pour une durée de 33 ans, renouvelable deux fois et le projet doit connaître un début de réalisation dans les six mois qui suivent la concession, autrement l'Etat est en droit de récupérer son bien, a-t-on souligné.