La deuxième demi finale de la 19ème édition de la coupe du monde se jouera ce soir à Durban. Elle mettra aux prises la sélection allemande à son homologue espagnole dans un duel considéré comme une revanche pour les Allemands qui n'ont certainement pas oublié la défaite dans la finale de l'Euro 2008 subie face à la Roja. Pour les Ibériques conscients de cet état de fait, leur volonté d'aller en finale est énorme même s'ils savent que la mission ne parait guère aisée face à un adversaire qui a successivement écrasé l'Angleterre (4-1) et l'Argentine (4-0) Rien que ça ! Alors qui aura le dernier mot pour gagner le droit d'animer la grande finale ? Rummenigge et Hoeness exhortent la fédération à prolonger le contrat de Löw Les deux responsables du Bayern Munich (Bundesliga allemande), Karl-Heinz Rummenigge et Uli Hoeness, ont exhorté mardi la Fédération allemande de football (DFB) à prolonger rapidement le contrat du sélectionneur Joachim Löw, qui arrive à son terme après le Mondial 2010, qui se déroule en Afrique du Sud. «Cela serait une énorme erreur de la part de la DFB de ne pas prolonger le contrat de Löw, et la DFB doit être prête à payer les salaires pratiquées à l'étranger», a déclaré Rummenigge au quotidien Bild. «Il n'y a pas d'alternative à Löw. Il ne faut pas séparer cette équipe de son entraîneur. Ils ont le potentiel pour jouer les premiers rôles dans le football mondial comme l'Allemagne de Beckenbauer et Netzer dans les années 1970", a poursuivi le président du Bayern Munich. Löw, 50 ans, devait initialement prolonger son contrat de deux ans jusqu'à l'Euro-2012, mais le pourparler ont été interrompues en janvier en raison de différends, essentiellement d'ordre financier. Le salaire annuel du sélectionneur allemand, en poste depuis 2006, est estimé à trois millions d'euros, contre sept millions pour Fabio Capello à la tête de l'équipe d'Angleterre. Pour Hoeness, la DFB doit prolonger «l'ensemble de l'équipe qui a prouvé qu'elle fonctionnait bien ensemble» et notamment le manageur général Oliver Bierhoff, qui n'est plus en odeur de sainteté au sein de la direction exécutive.