Au total 52 sociétés de gardiennage existant en Algérie sont sous surveillance permanente des services de sécurité, police, gendarmerie et du département de recherche et de sécurité (DRS), selon le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. M. Noureddine Yazid Zerhouni qui a expliqué que ces 52 sociétés de gardiennage ont une mission para-policière. Lors d'une séance plénière du Conseil de la nation consacrée aux questions orales, le ministre de l'Intérieur a été intérrogé sur les missions et fonctions de ces sociétés de gardiennage, notamment sur le statut de ses agents ainsi que sur l'importance de revoir les lois qui les régissent et qui n'ont pas été amendées depuis la Constitution de 1989. M. Zerhouni a précisé que ces sociétés n'exercent pas dans l'anarchie et sont soumises à une surveillance permanente de la part des services de sécurité et de son département qui délivre les permis d'exercice.Dans le même contexte, il a ajouté qu'il existe 38 sociétés qui ont déjà été sanctionnées, 7 ont été fermées et 31 n'ont pas obtenu le renouvellement de leurs permis d'exercice, admettant, toutefois, l'existence de quelques insuffisances dans leur fonctionnement et réfuté le fait que ces sociétés activeraient dans un flou total.Il a rappelé que ces sociétés de gardiennage ont émergé en Algérie durant la décennie noire qui a contraint les pouvoirs publics à les créer, en raison des effectifs restreints des services de sécurité , notamment la police et la gendarmerie, de l'époque. Dans ce contexte , le ministre a indiqué que les postulants à ce type d'activité sont soumis auparavant aux exigences d'enquêtes minutieuses, soulignant que même les agents de sécurité recrutés et qui s'entraînent au maniement des armes dans le corps de police, sont soumis aux mêmes exigences.En outre, il a indiqué que ces agents bénéficient des prestations de la Caisse nationale des assurances sociales (Cnas), reconnaissant, cependant, que certaines sociétés de gardiennage ne déclarent pas leurs personnels.