Ce serait plus particulièrement la libéralisation dans le secteur des services qui poserait problème et qui serait la cause de l'inaboutissement de la démarche destinée à permettre à l'Algérie d'accéder à l'OMC. Or, pour ce qui nous concerne, c'est dans ce secteur que se créent des emplois, ou plutôt le plus d'emplois, compte tenu que le secteur productif paraît encore assez bloqué du fait que d'une part, il n'y a pas d'extension du secteur industriel, donc pas de réelles possibilités d'y déceler un gisement d'emplois, autant des CDD que des CDI (Contrat à durée déterminée ou indéterminée), d'autre part, il apparaît que les investisseurs privés étrangers se détournent de ce secteur. Le secteur productif ne procurera pas de bénéfices immédiats et ne serait donc pas assez ou pas du tout attractif, que cela soit dans le domaine des investissements nouveaux ou dans celui de la participation dans capital des entreprises publiques. Le secteur des services, par contre, ne nécessite pas un investissement lourd et est immédiatement rentable du fait qu'il n'y a même pas de transformation de produits à financer. Il est quand même curieux que nos partis n'investissent pas dans le débat pour ce qui concerne le domaine économique à libéraliser, à part le PT qui ne rate aucune opportunité d'exprimer ses exigences et de sonner l'alarme contre les implications " néfastes " de la libéralisation. Que le PT opère ainsi par conviction ou par intérêts politiciens, l'important est qu'il fournit ses propres éclairages en la matière, malheureusement non suivis par d'autres partis, ce qui explique l'inexistence de débat sur l'économie, et le transfert des responsabilités à l'administration ou aux experts du gouvernement. Pour le moment, le secteur de l'hôtellerie est libéralisé, mais pas le secteur des transports aériens et maritimes, ni celui de la santé. Pour le moment, dans les hôpitaux publics, n'est pas encore introduit la relation " client-fournisseur " de services de soin.