En marge de la séance plénière au conseil de la nation consacrée à l'adoption du projet de loi portant sur les nouvelles conditions de séjour des étrangers en Algérie, le ministre délégué auprès de ministre d'Etat , ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, , M. Daho Ould Kablia, chargé des collectivités locales, a indiqué dans une déclaration à la presse que le gouvernement a pris des mesures dans le cadre de la prise en charge des préoccupations des citoyens de la wilaya de Chlef qui a connu récemment des émeutes violentes. Dans ce contexte, il a expliqué que des aides financières seront attribuées aux citoyens désirant construire leur maison sur le lot de terrain qu'ils occupent à l'heure actuelle. A noter que le ministre de l'Intérieur, M. Yazid Zerhouni, a installé hier le nouveau wali de Chlef, nommé par le président de la Républque récemment juste après les émeutes qu'a connues cette wilaya . A rappeler que l'ancien wali a été nommé à la tête de la wilaya d'Annaba.Il y a lieu de noter que la population de Chlef est unanime à affirmer que ces événements ont été déclenchés par la décision d'annuler l'aide financière accordée aux sinistrés du séisme de Chlef en 1980, puisque un article de ladite loi accorde aux victimes de ce séisme une aide de 1 million de dinars et une autre sous forme de crédit avec un taux d'intérêt ne dépassant pas les 2%.L'ex-wali de Chlef, M. Ghazi, avait déclaré, auparavant, que des décisions ont été prises pour aider les sinistrés. Toutefois, l'article édictant cette aide a été amendé dans le cadre de la loi de finances complémentaire. D'autre part, le chef de l'Etat a tenu à rouvrir ce dossier et ce, après avoir pris connaissance de la situation qu'endurent les sinistrés. A ce titre, il a instruit les autorités locales pour éradiquer ces habitations précaires construites depuis plus de 25 ans, une instruction qui a été mise en application en 2005. Aussi, M. Ghazi a affirmé que les pouvoirs publics ont construit 20 000 chalets au lendemain du séisme alors que le nombre des logements détruits était de 2 000. Ce qui a poussé des citoyens ne résidant pas dans cette wilaya à occuper une partie de ces chalets, créant ainsi une spéculation. Interrogé sur les événements que connaît la wilaya d'Oran , M.Ould Kablia n'a pas apporté de précisions.