Dans le cadre de la préservation de la biodiversité, le futur parc national de Taghit s'étendra jusqu'à la région agro-pastorale de Zousfana, située à une trentaine de kilomètres au nord, a annoncé la conservation des forêts de la wilaya. Des études ont été réalisées dans ce sens par des experts nationaux et ceux du programme des Nations unies pour le développement (PNUD), dans le cadre de la concrétisation de ce projet de préservation de la biodiversité, ajoute-t-on de même source.Ce parc national s'étendra sur une superficie de 500.000 ha, soit de la hamada du Guir dans les régions agricoles et touristiques d'Abadla et Taghit située à 80 kilomètres au sud de Béchar à Zousfana au nord de cette wilaya, à proximité des frontières ouest du pays. La superficie initiale du parc était de 100 000 ha. Sa concrétisation a pour objectif la préservation et la protection de la faune et la flore dans ces régions connues par leur énorme potentiel naturel, archéologique et touristique, a souligné la même source.Le dossier technico-administratif pour la création de ce parc national a été soumis aux instances nationales pour approbation après sa finalisation par la conservation locale des forêts en collaboration avec les autres organismes publics concernés, indique-t-on également. Les régions couvertes par ce projet localisé dans les territoires des daïras de Béchar, Abadla et Taghit renferment plusieurs sites archéologiques datant de plus de huit mille ans, témoins des différentes phases de l'histoire humaine, à l'image des stations de gravures rupestres, les grottes, les abris sous roches, les monuments funéraires et autres palmeraies millénaires. Ces sites touristiques sont d'intérêts exceptionnels d'autant plus qu'ils sont valorisés par les plus grandes dunes du monde à Taghit, hauts de 200 mètres. Outre son aspect culturel, historique et touristique, la zone qui devra abriter ce parc national recèle de nombreuses variétés de faune et de flore, à l'exemple du mouflon à manchette, des gazelles “dorcas” et “leptoceros”, du fennec et du renard, ainsi que plusieurs autres espèces animales propres au climat semi-aride et aride, de même que deux importantes zones humides celles de “Dayat Ettiour” et du plan d'eau du barrage de “Djorf Ettorba”, encore non classées.