Environ 578 937 candidats au brevet d'enseignement moyen (BEM) sont inscrits pour cette session 2008 qui commencera, demain, au niveau national. Réinstitué en remplacement du brevet de l'enseignement fondamental (BEF), le brevet de l'enseignement moyen sanctionne les études des élèves qui ont suivi les nouveaux programmes dans le cadre de la réorganisation de l'enseignement moyen induite par la réforme .Il est important de noter que le brevet de l'enseignement moyen est un examen devenu national à la suite de l'unification des sessions nord et sud opérée en juin 2005. La proclamation des résultats aura lieu le 19 juin. Les candidats, qui obtiennent une moyenne supérieure ou égale à 10/20 à l'issue de cet examen, seront admis en classe de première année secondaire. En outre, pour les candidats qui ne réussissent pas à l'examen, l'admission en première année secondaire se fera sur la base de la moyenne compensée entre la moyenne des notes obtenues durant la quatrième année additionnée à la moyenne des notes obtenues au BEM divisée par deux. Il est important de noter que la nouveauté pour cette année consiste en l'aménagement de sept centres pour le dépôt préliminaire et le regroupement des copies, avant de les dispatcher en quotas pour la correction. Quant à la correction des sujets, le ministre de l'Education nationale, M. Boubekeur Benbouzid a déclaré que les copies seront corrigées en dehors de la wilaya d'origine du postulant. Pour cette opération, le ministère mettra en place 25 000 correcteurs pour le bac, 22 000 pour le BEM et 25.000 pour le certificat de fin de cycle primaire. Le ministre a, par ailleurs, annoncé la création, dans chaque wilaya, d'une commission d'observateurs. Cette commission est composée de membres exerçant dans d'autres wilayas. Elle veille à la coordination avec les observateurs des centres des autres wilayas. Evoquant l'amélioration des conditions de travail et de prise en charge du personnel encadreur, le ministre a indiqué que celles-ci portent sur l'augmentation des primes qui leur sont allouées, jusqu'à 400% pour les enseignants qui auront le rôle de surveillants dans les centres d'examens. Le ministre a, également, insisté sur le renforcement de la surveillance dans les salles d'examen, réitérant l'interdiction absolue des téléphones portables, aussi bien pour les candidats que pour les surveillants. A noter qu'aucun enseignant-surveillant ne sera affecté dans l'établissement où il enseigne et le chef d'établissement ne peut être nommé chef de centre au sein de son école.