L'Algérie a engagé 4 milliards d'euros pour la lutte contre les insécurités, et les dividendes en seront engrangés par l'espace méditerranéen. Le ministre de l'Intérieur avait bien précisé que cette somme aurait pu servir au développement. Il est connu que la sécurité et la paix sont quelques uns des facteurs majeurs, ou des préalables à la mobilisation dans le domaine du développement. C'est bien sûr dans cette perspective que devraient se lire la démarche de réconciliation et les offensives diplomatiques déployées à l'effet d'obtenir une coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée, telle la fuite des capitaux, la corruption, etc.Il est également connu maintenant qu'il y a des interactions entre la sécurité extérieure et la sécurité intérieure, ce qui justifie les convergences internationales, notamment dans le bassin occidental de la Méditerranée. Mais, il est connu également, et c'est la position algérienne, que la sécurité est globale et qu'elle concerne les domaines du développement et de la sécurité alimentaire.Le chômage et à approcher sous l'angle de la sécurité et même de la sécurité en Méditerranée, plus particulièrement maintenant qu'il est admis que la sécurité est indivisible. Comment lutter contre l'émigration clandestine quand les jeunes n'ont pas de perspectives d'avenir dans leur pays ?