Le président-directeur général de la Banque de l'agriculture et du développement rural, accompagné de ses proches collaborateurs, a effectué, jeudi, une visite de travail qui l'a mené dans les wilayas de Djelfa et Laghouat. Cette visite s'inscrit en droite ligne de la dernière rencontre nationale des cadres de l'institution qui s'est tenue à Alger le 29 mai dernier et qui a été, de l'avis de tous les participants, une occasion propice pour replacer la Badr dans sa véritable place de banque leader dans le paysage bancaire algérien. Ainsi, les agences Badr de Djelfa, d'Aïn Oussera, de Hassi Bahbah et de Laghouat ont eu à recevoir cette importante délégation venue s'enquérir des conditions de travail et de l'état d'avancement des activités de chaque unité. Cette visite a été l'occasion aussi pour le président-directeur général de la Banque de l'agriculture et du développement rural d'installer officiellement les nouveaux directeurs des groupes régionaux d'exploitation de Djelfa et de Laghouat.Il y a lieu de relever qu'à Djelfa, la cérémonie d'installation du nouveau directeur régional s'est déroulée en présence de M. le wali qui a pris acte du plan d'action de la Badr au niveau de cette wilaya. Ce plan d'action s'est dégagé à travers le débat qui s'est installé entre les dirigeants de la Badr et les représentants des différents organismes professionnels (chambre de l'agriculture, UNPA, Ansej, Cnac etc), de la direction des services agricoles (DSA) ainsi que les clients de la Badr domiciliés au niveau des agences de wilaya. Les présents à cette rencontre ont eu à connaître les grandes lignes de la nouvelle stratégie de la Badr, basée essentiellement sur une nouvelle organisation commerciale de l'agence tournée vers le client ainsi que le lancement des nouveaux produits de la Badr, tels que le leasing (concernant le machinisme agricole), le crédit immobilier rural et la bancassurance. La Badr, qui retrouve peu à peu sa vocation originelle de banque agricole, est appelée à contribuer au financement des secteurs de l'agriculture, de la pêche, de l'aquaculture et du monde rural. Ce recentrage des activités a donné naissance à une nomenclature comprenant plus de 300 filières d'activité telles que l'agriculture, l'industrie, l'agroalimentaire, l'industrie des boissons, l'emballage, la chaîne du froid, la pêche et les activités périphériques contribuant au développement rural. D'après les dernières statistiques disponibles, plus de 85 % du portefeuille de la banque se trouvent dans cette nomenclature. Son capital social, pour rappel, s'élève à 33 milliards de DA. Banque des métiers, la Badr se devait aussi de s'ouvrir à toutes les professions et activités susceptibles d'étoffer son réseau clientèle. Résolument tournée vers la modernisation et l'acquisition des techniques les plus élaborées, cette institution a été pionnière dans l'établissement de relations nouvelles avec le grand public. Améliorer ses services et mettre en œuvre des offres nouvelles : c'est dans un contexte de concurrence de plus en plus vive que des produits et des services bancaires ont vu le jour. Dans ce climat d'émulation, et grâce à ses capacités d'évolution et d'adaptation, la Badr a réussi à s'imposer en quelques décennies comme une des toutes premières institutions bancaires publiques. Ces éléments font de la Badr une vraie banque de proximité avec une présence et une influence grandissantes dans les régions les plus éloignées du pays.