La majorité des matières premières échangées sur les marchés mondiaux sont restées relativement stables au cours de la semaine dernière, à l'exception du pétrole, du cacao et du maïs. En effet les cours du pétrole brut américain, light sweet crude livraison ,en juillet ont atteint vendredi à New York 139,12 dollars avant de clôturer à 138,54 dollars le baril contre 127,35 dollars vendredi dernier. A noter que la même tendance sur le marché londonien pour le baril de Brent de la mer du Nord échéance en juillet qui a atteint le sommet de 138,12 dollars avant de clôturer à 137,69 dollars contre 127,78 dollars le baril sept jours plus tôt. Alors que les cours étaient retombés en milieu de semaine jusqu'à 122 dollars le baril, ils sont subitement remontés dans un marché stimulé par un nouvel accès de faiblesse du dollar. Selon les experts, la nouvelle baisse de la monnaie américaine est directement liée aux déclarations faite jeudi par le président de la Banque centrale européenne BCE Jean-Claude Trichet qui avait évoqué une hausse à court terme des taux d'intérêts européens pour lutter contre l'inflation, ce qui a profité à l'euro au détriment du dollar. En outre les prix du cacao ont renoué avec leurs sommets de mars, au terme d'une deuxième semaine d'ascension, tandis que les cours du sucre et du café restaient relativement stables. Il est important de noter que sur le Liffe, le CAFE robusta ,livraison en juillet valait 2.244 dollars la tonne vendredi contre 2.269 dollars une semaine plus tôt. Aussi sur le NYBoT américain, l'arabica contrat de juillet valait 137 cents la livre, contre 133,65 cents vendredi dernier. Pour rappel les pays du tiers-monde exportent aussi des produits manufacturés et importent des matières premières. Par ailleurs, les produits manufacturés incorporent de plus en plus de progrès technique, ce qui n'est pas le cas des produits de base. Et d'une manière générale l'étude des séries statistiques, quel que soit l'indicateur des termes de l'échange retenu, montre leur relative stabilité dans le temps pour l'ensemble des pays du tiers-monde. En revanche, si leur détérioration ne semble pas confirmée, les termes de l'échange sont soumis à de fortes fluctuations. Avec de grandes disparités entre les pays dont les ressources s'accroissent, l'OPEP lors des chocs pétroliers, et les autres, surtout les pays les moins avancés.