Les prix du pétrole brut baissaient hier matin, descendant en dessous des 70 dollars le baril à Londres, suite à la dissipation des craintes portées sur d'éventuels endommagements des infrastructures pétrolières aux Etats-Unis qu'aurait pu causer le cyclone Dean. À Londres, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en octobre perdait 62 cents à 69,82 dollars. À New York, le baril de Light Sweet Crude pour livraison en septembre cédait de 87 cents, à 70,95 dollars. Les cours ont oscillé la semaine passée, tantôt soutenus par les craintes relatives à la trajectoire de Dean, tantôt déprimés par la crise du crédit qui frappe les marchés et conduit les opérateurs à liquider leurs positions sur les marchés des matières premières. Vendredi, le pétrole a clôturé à la hausse grâce à la baisse du taux d'escompte de la Réserve fédérale américaine (FED). Cependant, le marché demeure craintif depuis que la crise du crédit a pris une forte ampleur, entraînant ainsi la tendance des cours du brut à la baisse. Début août, le prix du pétrole a atteint un record historique à 78,77 dollars le baril de Light Sweet Crude. Il cède toutefois plus de 10%. Le brent, qui avait progressé jusqu'à 78,40 dollars à la mi-juillet, a chuté dans une proportion comparable. Hier, les cours ont repris leur baisse, alors que le risque de voir le cyclone Dean endommager les infrastructures pétrolières américaines du golfe du Mexique s'est dissipé. Enfin, la crise financière internationale suscitera encore cette semaine l'intérêt du marché par rapport aux fondamentaux, alors que les Bourses semblent rebondir timidement.