La logistique dans l'industrie agroalimentaire a constitué, hier, le thème de l'un des ateliers organisés dans le cadre des journées d'étude sur les synergies entre l'agriculture et l'industrie. Animé par l'ex-DG de la SNTF, M. Abdelmadjid Lalaimia, et Mme Benkirane experte, l'atelier a conclu qu'en dépit du vaste programme de réalisation d'infrastructures routières, ferroviaires, portuaires et aéroportuaires et de la création de plateformes portuaires et de stockage, la logistique reste le point faible de l'industrie agroalimentaire en Algérie. La raison réside dans le fait que les opérateurs n'ont pas pris conscience de la nécessité de valoriser leurs produits en respectant la chaîne logistique. Les intervenants ont insisté sur le fait que le respect de cette chaîne et la création de clusters (pôle de regroupement par filière) peut apporter un avantage compétitif certain aux entreprises. Intervenant au cours du débat sur cette question, le P-DG du groupe Cevital, M. Issad Rebrab, a estimé que l'investissement logistique de son groupe sur le port de Béjaïa a beaucoup apporté au groupe. La preuve en est que grâce au terminal de déchargement du port de Béjaïa (le plus important du pays avec une capacité de 2 000 tonnes/heure), Cevital bénéficie d'une unité de trituration des graines oléagineuses de 45 USD la tonnes au lieu de 25 USD.