Le ministère des Finances a organisé hier en son siège, un point de presse sur la réforme et la modernisation de la comptabilité des services du Trésor. La modernisation du système comptable du Trésor public est en phase active, ce dernier vise à renforcer le contrôle des dépenses budgétaires. C'est ce qu'a annoncé hier le directeur général de la comptabilité au ministère des Finances, M. Mohamed Djadou, sur les ondes de la Chaîne III. Il a ajouté que ce nouveau système apporte plus de modernisation et de transparence ; les chèques du Trésor seront normalisés et sécurisés comme c'est le cas partout dans les banques. Aussi, vise-il à insérer un système de télécompensation et enfin passer à la plate-forme RTGS. Les services du Trésor font partie intégrante du système financier de l'État et du système financier. Leur organisation ne peut être bien perçue qu'à travers une approche systémique. Ce nouveau système devrait conduire à faciliter la vérification des comptes et à assurer, au profit des investisseurs, la disponibilité d'informations financières à la fois lisibles et transparentes. En effet, le nouveau système met en avant l'aspect économique et financier des opérations au lieu de leur apparence juridique, comme cela se faisait jusque-là. Il s'agit aussi de prévoir un système d'information simplifié basé sur une comptabilité de trésorerie pour les micro-entreprises. Ce texte est marqué par quatre avancées fondamentales. La solution internationale, qui rapproche la pratique comptable en Algérie de la pratique universelle, permettant la production d'informations détaillées, fiables et comparables et reflétant, notamment, une image transparente et plus précise de la situation financière des entreprises ; le deuxième élément concerne une énonciation plus explicite des principes et des règles devant guider l'enregistrement comptable des transactions, leur évaluation et l'établissement d'états financiers facilitant la vérification des comptes ; la troisième avancée se rapporte à la prise en charge des besoins des investisseurs qui disposeront d'une information financière lisible et permettant la comparabilité et la prise de décision ; et enfin, l'autre avantage réside dans la possibilité pour les plus petites entités d'appliquer un système d'information basé sur une comptabilité simplifiée. Sept chapitres résumés en 43 articles, proposent, en effet, des solutions techniques à l'enregistrement comptable d'opérations ou de transactions non traitées par le PCN (Plan comptable national). Il apporte plus de transparence et de fiabilité dans les comptes et dans l'information financière. Il impose aux entreprises l'application des normes internationales, les obligeant ainsi à une meilleure transparence des comptes, expliquent les rédacteurs du projet dans l'exposé des motifs.