Le président de la Commission africaine, Jean Ping, a souhaité, dans son allocution prononcée lors de la séance matinale du vendredi, que la question du Zimbabwe sera examinée dès l'ouverture des débats. Jean Ping, a affirmé, en outre, que l'Afrique a réalisé ces dernières années "un progrès notable dans son processus de consécration de la démocratie, de la bonne gouvernance et des droits de l'Homme", ajoutant que le grand défi auquel fait face le continent actuellement est de garantir un processus électoral loin des conflits et des protestations sanglantes. Le président de la Commission africaine s'est dit satisfait des avancées réalisées dans la mise en œuvre de l'accord politique en Côte d'Ivoire, tout en exhortant le gouvernement ainsi que tous les partis politiques ivoiriens à respecter les échéances électorales et à prendre toutes les dispositions nécessaires pour le règlement des questions en suspens. De son côté, Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, a réitéré, au cours de la réunion du conseil exécutif de l'Union africaine, l'appui de l'Algérie aux initiatives africaines, particulièrement celle relative au Zimbabwe. Dans ce contexte, Messahel a appelé à la poursuite du dialogue et de la concertation entre les parties zimbabwéennes et souligné les efforts de la SADC (Communauté de développement de l'Afrique australe) dans la recherche d'une solution.