S'appuyant sur les récentes projections de la banque mondiale, sur le développement dans la zone Maghreb et moyenne orient (MENA). Le secrétaire d'Etat français, en charge de la prospective et qui a procédé à la publication, d'une série de statistiques sur la zone sud du bassin Méditerranéen, Eric Besson estime que les pays du sud et de l'est de la rive sud de la Méditerranée, seront les prochains puissances émergents. En effet à trois jours du coup d'envois de l'Union pour la Méditerranée (UPM), l'optimisme sur l'avenir économique de ces pays et les défis à relever, selon Besson, la rive sud est une zone au potentiel important, dont la complémentarité avec les pays du nord de la Méditerranée est évidente. En outre en dan le même sens, les chiffres présentés dans le document prévoit que les perspectives de croissance sont bonne, avec la progression du BIP de ses pays qui pourrait atteindre au moins 5% pendant l'année en coure et l'année de 2009. Cependant l'étude mener montre aussi que la croissance sera stabilisée entre 3,5% et 4% par ans en moyenne d'ici à 2030. Même procédée pour le taux d'ouverture commerciale qui est estimé à 35,6 %, est proche de celui de la Chine. Quant au taux de croissance annuel des exportations, il s'est établi entre 2000 et 2005 à 7,9 %, soit nettement plus que la croissance du commerce mondial calculé à + 3,6 % et que celle des exportations de l'Union européenne vers les pays tiers sont évalué à + 4,6 %. Le document évoque encore l'aubaine démographique comparable à celle qu'ont connue les pays d'Asie du Sud et de l'Est avant l'émergence. Et si le potentiel économique est là, comme le souligne Eric Besson, d'autres s'en sont aperçus bien avant les Européens. La présence des investisseurs du Golfe dans l'immobilier et le tourisme s'accroît, leurs flux d'investissements ont été multipliés par 3,5 en quatre ans, tout comme celle de la Chine dans le BTP et l'industrie lourde. Toutefois il y a lieu de signaler que la part des investisseurs européens reste dominante depuis 2003, avec 48 % du total. Il y a un terreau favorable pour l'Europe, mais les pays du sud et de l'est de la Méditerranée, qui sont l'objet de beaucoup d'attentions moyen-orientales, asiatiques ou latino-américaines. Par ailleurs d'autres économistes estiment qu'il faudra qu'elle soit plus rapide que prévu pour rattraper le niveau de vie par habitant des grands émergents. Ce qui est du commerce extérieur, Il a été déficitaire pour tous les pays du sud et de l'est de la Méditerranée entre 2000 et 2005. Ajouter à cela les éminentes disparités entre les pays du nord et de sud de la rive Méditerranée est importants et notable. Certains, comme l'Algérie et la Libye, qui n'exportent que des hydrocarbures, risquent d'être confrontés à une désindustrialisation s'ils ne se concentrent que sur la rente pétrolière. D'autres, comme le Maroc, la Tunisie et la Turquie, ont une forte spécialisation dans les services touristiques. Globalement, les pays de la région restent trop peu diversifiés, donc vulnérables aux aléas conjoncturels.