Le secteur du tourisme se base sur plusieurs pôles essentiels pour son développement et sa promotion sur le plan national et international, citant ainsi les agences du tourisme et de voyages. Cet élément majeur joue un rôle primordial en terme de la vente des produits touristiques. Le gouvernement s'est engagé dans une nouvelle politique à l'horizon 2015 pour le développement touristique. Cette stratégie a été adoptée le 29 mars 2006 et elle porte sur quatre axes prédominants. Parmis ces axes qui touchent directement l'élément précité, figure l'amélioration de la qualité de service et la promotion du produit touristique. De ce fait, le ministère du Tourisme porte un intérêt particulier à l'activité liée aux agence, de voyage afin d'éradiquer les ambiguïtés. Le nombre des agences de voyage, en activité, enregistré au mois de septembre dernier, a atteint 786 agences, dont cinq appartiennent au secteur public, le reste relève du secteur privé. Ces agences sont réparties sur l'ensemble du territoire national, soit 238 à Alger, 79 Tammanrasset, 52 à Oran, 40 à Constantine, 34 à Settif, 28 à Tlemcen et 26 à Illizi. Mises à part les agences installées au sud du pays, et une partie de celles du nord, le reste n'œuvre pas dans la promotion du produit local. Elles commercialisent cependant des séjours touristiques à l'extérieur du pays. En revanche, 105 sanctions administratives ont été adressées depuis 2005 à l'encontre des agences de voyages hors normes, elles sont ainsi réparties sur trois degrés ; 66 retraits définitifs, 23 provisoires et 16 avertissements. Malheureusement d'innombrables agences ne se sont pas conformées aux normes, des insuffisances sont constatées auprès de ces organismes qui n'utilisent pas les nouvelles techniques de communication et ne disposent même pas d'un site Internet, ni d'une adresse e-mail, ce qui d'ailleurs entrave leurs missions. De plus certaines agences ne prennent pas la peine de signer des contrats avec leurs clients comme le stipule la loi. Nombreuses sont celles qui ne détiennent pas de brochures qui offrent aux clients la possibilité de s'informer sur cette dernière. Face à cette situation désastreuse, le département de M. Nourredine Moussa a pris à bras le corps cette situation pour rendre l'activité plus professionnelle. Une nouvelle procédure a été mise en place. Toute personne voulant s'intégrer dans le domaine doit demander une autorisation d'exploitation auprès des directions du tourisme de la région, et cette dernière devra procéder à des investigations sur l'expérience professionnelle du demandeur dans le domaine du tourisme. Le compte rendu des investigations ainsi que le dossier du demandeur doivent être remis à l'administration centrale. Les différentes directions du tourisme ont sollicité les agences de voyages agréées pour que ces dernières leur remettent la liste de ses employés tout en précisant leur statut au sein de l'agence. Cette liste doit être accompagnée de la durée de travail de chaque employé et notamment son numéro d'immatriculation à la CNAS. Pour résoudre le phénomène du prête-nom de l'autorisation d'exploitation, la tutelle a appelé les directions du tourisme afin qu'elles effectuent d'avantage des visites d'inspection au niveau des agences. Les agences de voyages sont désormais obligées de se doter d'un courrier électronique dont l'adresse doit obligatoirement être communiquée à l'administration centrale. La procédure d'attribution de l'autorisation finale, qui doit se faire après que le demandeur ait eu l'accord préliminaire au niveau de la direction du tourisme, a été révisée. Dorénavant le direction du tourisme doit vérifier le dossier et le transmettre à l'administration centrale, accompagné d'un compte rendu de contrôle effectué en terme de l'équipement et de l'aménagement du local. Les directions du tourisme doivent renforcer les opérations de contrôle et d'inspection en période estivale et de Omra pour éviter toute tentative d'escroquerie.