L'aquaculture dans la wilaya de Ouargla connaît, depuis son lancement ces dernières années, un essor remarquable avec l'entrée en production de la deuxième ferme aquacole, a indiqué à l'APS Mohamed Bengrina, directeur de la pêche et des ressources halieutiques de Ouargla. S'inscrivant au titre du renforcement de l'action de développement durable dans cette région, cette nouvelle ferme aquacole a donné des résultats encourageants avec une production conséquente de l'espèce "Tilapia du Nil". Elle devrait ainsi consolider les premiers essais menés dans ce cadre au niveau de la région, selon la même source.A noter par ailleurs que d'ici la fin de l'année, plusieurs écloseries dans la production d'alevins seront ouvertes. Les deux grandes écloseries spécialisées dans la production d'alevins sont implantées respectivement à Sétif et Sidi Bel-Abbès. Elle seront inaugurées avant fin 2008, a annoncé, en juillet dernier, le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques. Ces deux infrastructures seront chargées de l'approvisionnement en alevins des régions de l'Est pour celle de Sétif et de l'Ouest et du Sud-Ouest pour celle de Sidi Bel-Abbès, selon Smail Mimoune, qui avait fait cette annonce lors d'une visite au plan d'eau du barrage de Djorf Ettorba où il avait prit connaissance du potentiel halieutique de cet ouvrage, unique en son genre dans le sud du pays. Les progrès réalisés en matière de développement de l'aquaculture à travers plusieurs régions du pays, sont remarquables notamment au Sud.En plus de ses activités aquacoles, ces fermes aquacoles contribueront également à la formation et au perfectionnement des spécialistes. Elle sera aussi un cadre de recherches dans le domaine de l'aquaculture et jouera un rôle de promoteur des techniques de l'aquaculture au profit des agriculteurs, des jeunes et de l'ensemble des intervenants dans ce type d'activités. L'Etat ne lésine pas sur les moyens pour le développement de l'aquaculture sous toutes ses formes et dans tous les milieux, marin, continental et saharien. Des opérations d'alevinage de différents plans d'eau et autres barrages de diverses dimensions et contenances ont été effectuées ces derniers temps dans le but de développer différentes espèces de poissons d'eau douce. L'originalité de ces projets tient dans son grand pragmatisme. Ses initiateurs entendent profiter des espaces aquatiques existant à travers tout le territoire algérien. Sur le littoral, les centrales hydroélectriques de Cap Ginette (wilaya de Boumerdès) et de Jijel à l'Est, devraient être le théâtre de deux fermes marines produisant respectivement 1 000 et 2 000 tonnes de loups et dorades. Des parcs à moules seront également constitués. Ailleurs, ce seront les barrages et les lacs naturels qui seront mis à contribution pour produire de l'anguille, de la carpe argentée, du mulet (qui survit bien dans les eaux douces), du Sandre et du Black Bass. Ailleurs encore, le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques entend utiliser les étangs artificiels, retenues collinaires et les oueds du Grand Sud utilisés pour l'irrigation.