Alors que l'Etat, a mis en place des dispositions afin de réguler les parkings et de mettre un holà à l'anarchie qui vague au niveau du stationnement urbain.En effet, une circulaire interministérielle, émanant du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, a été adressée à ces dernières depuis deux ans déjà, rappelant les dispositions réglementaires régissantes les espaces de stationnements, mais les assemblées font fi de la réglementation en vigueur au profit du populisme en délivrant des autorisations de gardiennage à titre précaire et ceci au détriment des automobilistes et des collectivités locales. Les pseudo-stationneurs ne sont pas assujettis à aucune charge fiscale ou redevance domaniale au profit des collectivités, tout en présentant des badges, "racket" l'automobiliste à chaque coin de rue. Les élus et les jeunes se rejoignent sous la forme qui ouvre le registre de l'empiétements à toute la réglementation régissant les espaces, à savoir "le chômage", une formule par laquelle le vendeur de cigarettes, le trabendiste et tout le marché parallèle justifie leur illégalité. Béjaïa à l'instar des autres wilayas est sous l'emprise du diktat de ces "voiturières" qui ont transformé tous les espaces de la ville en stationnement gardé. L'ironie de ce racket est qu'en période estivale, si la visite des sites touristiques et historiques est gratuite, à l'exemple de la Casbah, du musée, du grand phare, du Cap Carbon de Yemma Gouraya pour ne citer que ces lieux, devant chacun de ses sites l'espace de stationnement est payant. Le clou de ce racket qui fait encore plus mal, c'est que vous devez vous acquitter de votre stationnement alors que vous êtes attablé dans un café devant votre voiture, c'est le cas de la Boise de mer à Béjaïa. La mise à niveau des villes ne passe pas uniquement par l'aménagement des voies des communications et des espaces piétons, mais aussi par la mise en place des instruments urbanistiques, tels que le stationnement, les vespasiennes, les feux tricolores, les panneaux d'indication et de signalisations et ces instruments qui font défaut à Béjaïa, où la ville qui a déjà perdu son centre se trouve aujourd'hui déstructurée, ou le Bédjaoui a perdu tout les repères et les indices qui avaient fait de lui en citadin, alors que la projection futrusite est de transformer des zones rurales en zones urbaines. En attendant cette projection, c'est l'effet inverse qui se produit.