Le stationnement à Alger est une galère au quotidien, les parkings existants s'avérant insuffisants à contenir le flot de voitures qui entrent tous les matins en ville. Une situation qui fait le bonheur de gardiens improvisés qui ont trouvé le filon pour un gain facile et rapide. Est-ce la fin du squat des lieux publics par de jeunes oisifs qui n'hésitent pas à transformer des espaces publics en parkings sauvages dans chaque coin de rue ? Le ministère de l'Intérieur et des collectivités locales a en effet émis, il y a quelques semaines, une circulaire qui a été transmise aux différentes assemblées communales. Elle porte sur la réorganisation et vise à mettre un terme à l'anarchie qui n'a que trop duré. Cette circulaire pourrait aussi contribuer à une réinsertion des jeunes. Il s'agit, en fait, du lancement d'une opération pilote sur les activités de surveillance des parkings publics et lieux de stationnement des véhicules. Cette circulaire veut, en outre, adopter de nouvelles mesures d'encadrement des activités de surveillance des parkings de voitures. Elle vise, surtout, à prévenir certaines formes d'atteinte aux personnes et aux biens et permet de mieux contrôler les recettes générées par ces activités en Algérie qui contribueront à «l'insertion sociale et professionnelle des jeunes à travers la création de postes d'emploi où la priorité est d'abord accordée aux chômeurs», explique Mokhtar Bourouina, P/APC de Mohamed-Belouizdad.