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Commémoration / Le retour de Mohamed Boudiaf
Il y a quinze années :
Publié dans Le Maghreb le 16 - 01 - 2007


Il y a 15 années, jour pour jour que revenait un homme de son profond exil marocain pour sauver sa mère patrie. Les révolutionnaires le connaissaient en tant que frère de combat, alors que la nouvelle génération découvrait un président qui avait cette manie de tendre l'oreille en poussant son oreille droite avec ses deux doigts, ne ratant ainsi aucun mot des remontrances et des aveux d'un peuple qu'il écoutait de façon inconditionnelle. Quelques jours seulement après son retour d'un exil qui a duré 28 ans, Mohamed Boudiaf a impulsé chez tout un chacun, une étonnante croyance en l'espoir et en la paix. Le révolutionnaire, qui se consacrait alors à sa briqueterie d'El Kenitra au Maroc et à ses travaux intellectuels, n'a pas hésité à répondre à l'appel de l'Algérie qui était alors dans l'impasse. Son charisme, son glorieux passé révolutionnaire, ses liens à l'intérieur comme à l'extérieur du pays, lui conféraient la stature idéale pour sauver le pays une seconde fois. Ce symbole fondateur, fondatrice de la révolution du 1er Novembre avait accouru à l'appel d'une Algérie au bord de l'abîme. Mohamed Boudiaf à la tête de l'Etat algérien en janvier 1992, constituait le plus bel espoir de rendre Algérie aussi digne que forte. Car Mohamed Boudiaf n'était pas seulement un homme rigoureux et tranchant, c'était un militant qui avait près d'un demi-siècle de carrière politique. Au début des années 40, le jeune Boudiaf adhère au PPA (Parti du peuple algérien) et devient un membre important de l'Organisation spéciale (O.S). Vers la fin de 1947, il est chargé de mettre sur pied une cellule de l'OS pour le département de Constantine. C'est au cours de cette période que se forme autour de lui le noyau de militants qui furent à l'origine du déclenchement de la lutte armée, le 1er Novembre 1954. En 1950, il est condamné par contumace à deux reprises. En 1952, il est muté en France par le parti où il militera au sein du MTLD. En mars 1954, il décide de rentrer en Algérie où il sera l'un des 9 fondateurs du C.R.U.A (Comité révolutionnaire pour l'unité et l'Action). Il sera membre du groupe des 22 historiques qui ont façonné la guerre d'Algérie. Le 20 septembre 1962, il fonde le PRS (Parti de la révolution socialiste). Son retour au pays après la démission du président Chadli Bendjedid, pour présider le Haut comité d'Etat, était le prélude d'une action nationale pour une Algérie démocratique, résolument tournée vers la modernité. Mais cette main tendue sera "coupée" dans son envol le 29 juin 1992, par les assassins de l'espoir. La mémoire de Boudiaf, ses projets aussi convaincants qu'éclairés, ne s'effaceront pas pour autant de la mémoire collective. Les idées généreuses de Boudiaf, vivront toujours dans les esprits de tous ceux qui sommeillent en justes.

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