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“La corruption est un phénomène social qui doit être combattu”
Ghaouti Mekamcha, ex-ministre de la Justice
Publié dans Le Maghreb le 20 - 01 - 2007


M. Ghaouti Mekamcha qui a exercé les fonctions de ministre de la Justice, garde des Sceaux de 1978 à janvier 2000, invité du forum de la Radio nationale Chaîne 2, s'est exprimé sur le procès en cours de l'affaire Khalifa, sur le secteur de la justice et sur d'autres questions qui meublent l'actualité nationale entre autres, la révision de la Constitution. Il est interdit de commenter dans le fond le procès Khalifa soulignant " l'affaire est entre les mains de la justice, une justice indépendante ". Dans ce contexte, il fera remarquer que d'aucuns ne font la distinction entre " le ministère de la Justice et la justice elle-même . Nous avons la justice qui est un service public et nous avons la justice en tant qu'organe indépendant ". Il ajoutera que le magistrat est indépendant et ne se soumet qu'aux textes de loi ". "Il y a une seule contrainte pour le magistrat, c'est la loi et sa conscience. Deux seules contraintes qui s'opposent au magistrat qui doit appliquer uniquement la loi ". il dira que l'affaire Khalifa est entre les mains de la justice au même titre que d'autres affaires traitées au niveau des différentes cours à travers le territoire national. L'ex-ministre de la Justice n'est pas d'accord sur l'appellation " affaire du siècle " collée à l'affaire Khalifa pour dire " c'est une affaire qui touche à la corruption ". Il explique que dans le phénomène dela corruption, il y a deux parties, le corrupteur et le corrompu. Il considère cela comme un phénomène social qui doit être combattu avec la participation et la collaboration de tous que ce soient les institutions nationales ou le citoyen lui-même. Il s'est également refusé à se prononcer sur les gens et les personnalités impliquées dans cette affaire et qui défilent actuellement devant la justice à Blida. M. Mekamch s'en tient à la " présomption d'innocence ". Il notera que dans l'affaire du jugement de l'afaire Khalifa, il n y a pas de " lignes rouges et la présidente a souligné qu'on ne juge que sur les faits que comporte le dossier ". les lignes rouges à ne pas dépasser ne sont que les écrits de journaux, dit-il encore. Il ajoute que les journalistes sont en train de faire un travail remarquable. Evoquant la révision constitutionnelle, l'ancien ministre de la Justice rappellera le problème des droits de l'homme. " L'Algérie a ratifié un très grand nombre de textes qu'il faudra prendre en considération. La Constitution de 1996 a instauré le dualisme judiciaire. Certains parlent des prérogatives du Conseil d'Etat, peut-être cette révision va les prendre en considération ". Il notera que ce sont de nouvelles données intervenues suite aux mutations qu'a connues le pays. Evoquant les prérogatives du président de la République, il dit : " Le problème qui s'est posé actuellement, c'est lorsque l'on parle de programme. Les citoyens élisent un président de la République avec un programme et le chef du gouvernement se présente devant le Parlement avec un autre programme ". Il estime que le point de vue est d'unifier le programme du président de la République. Il rappela dans le mêmes sens que l'actuel chef du gouvernement, lors de sa nomination, a dit être " le coordinateur " au lieu de chef du gouvernement pour dire qu' " il y a un seul programme ". M. Mekamcha qui était l'un des co-rédacteurs de la Constitution de 1996 estime que les grands axes à prendre dans la prochaine révision de la loi fondamentale du pays concernent la séparation des pouvoirs. " La séparation n'est pas absolue, nous sommes à l'intérieur d'un seul pays. Il y a un va et vient. Quand on parle d'autonomie et d'indépendance, on vise surtout le pouvoir judiciaire. Concernant le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif, il estime nécessaire qu'il y ait concertation.

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