Suite à la crise financière internationale, la gestion des réserves de change issues des exportations des hydrocarbures a suscité des débats. Il est important de signaler que la Banque d'Algérie crie victoire par apport à sa gestion qu'elle a qualifiée de prudente et ce, en plaçant quelque 50 milliards de dollars sous forme de bons du Trésor américain. Selon une analyse publiée, hier, par le quotidien électronique "Tout sur l'Algérie", il est vrai que cette démarche a peut être épargné l'Algérie, néanmoins on prend le risque de rester stationnaire durant toute la période de cette crise internationale sans gagner le moindre sou. Il est évident que le pétrole est la seule source financière de l'Algérie, ce qui veut dire qu'en cas d'une forte baisse de la demande sur le pétrole, les conséquences de cette crise sur l'économie de l'Algérie ne seront que dévastatrices. Sur la base d'une analyse rationnelle et approfondie, l'analyse de la Banque d'Algérie s'avère purement monétaire. Le dicton dit " à toute chose malheur et bon " et c'est le cas dans cette crise. D'un côté les autorités monétaires algériennes voudraient bien que la crise serve de leçon pour tous ceux qui clament la diversification, et la création de le fonds souverains à l'instar des pays du Golfe et de la Libye, et d'un autre côté il est bien vrai que cette crise représente une opportunité pour l'octroi d'une arme financière, à cause de la chute des cours des principales entreprises mondiales dont l'historique a atteint le fond, ce qui a poussé un bon nombre d' investisseurs institutionnels à céder des participations importantes dans des sociétés qu'ils détiennent en partie. C'est justement là où la création d'un fonds souverain devient un acquis pas seulement financier mais en même temps stratégique du moment qu'il permet à ces propriétaires de prendre position et d'intervenir en cas de besoin.