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JPMorgan Chase mise à l'index
Crise financière
Publié dans Le Maghreb le 06 - 10 - 2008

Le plan de sauvetage Paulson adopté, l'heure est maintenant aux règlements de comptes. Les responsabilités restent floues et les spéculations vont bon train. Cette fois-ci c'est la banque d'affaire JPMorgan Chase qui est mise à l'index.Selon le Sunday Times, en gelant près de 17 milliards de dollars d'actifs, la banque d'affaires américaine aurait accéléré le dépôt de bilan de sa compatriote Lehman Brothers à la mi-septembre. Elle aurait ainsi forcé Lehman Brothers à déposer le bilan deux jours plus tard, explique le journal. Ainsi, des documents déposés la semaine dernière auprès d'un tribunal des faillites à New York indiquent que JPMorgan Chase "est accusée d'avoir gelé 17 milliards de dollars de liquidités et titres appartenant à Lehman le vendredi soir précédent sa faillite".Selon la même source, "le comité des créanciers comprend que LBHI (Lehman brothers holding Inc.) avait au moins 17 milliards d'actifs placés chez JPMC (JP Morgan Chase) le vendredi soir du week-end avant le dépôt de bilan", le lundi 15 septembre, font valoir ces documents. Ajoutant que "le comité des créanciers comprend également que, le 12 septembre 2008, JPMC a refusé à LBHI d'accéder à ces actifs et au lieu de cela a 'gelé' le compte de LBHI", poursuivent les documents.
Faillites en cascades
Le fait est que la série noire des faillites et des rachats en cascade se poursuit. Hier encore on annonçait le rachat de la banque américaine Wachovia par sa concurrente Wells Fargo pour 15,1 milliards de dollars.Par ailleurs, l'assureur américain, AIG, a annoncé vendredi qu'il projetait de céder des actifs extérieurs à son cœur de métier pour augmenter son capital et rembourser le prêt de 61 milliards de dollars de la Réserve fédérale américaine. AIG, nationalisée partiellement par les autorités américaines, va se recentrer sur ses activités d'assurance dommages (IARD), ouvrir le capital de ses activités étrangères dans l'assurance-vie et céder le solde de ses activités, a précisé le groupe. Objectif : repayer le prêt-relais consenti par la banque centrale américaine pour lui éviter la faillite, et "renforcer sa structure financière". AIG a précisé avoir utilisé à ce jour 61 milliards des 85 milliards de dollars du prêt-relais de la Réserve fédérale.
UE : une réforme plutôt qu'un plan de sauvetage

Côté européen, les chefs d'Etat du G4 sont enfin parvenus à un accord. Le président français Nicolas Saroky, la chancelière allemande Angela Merkel, les Premiers ministres, britannique Gordon Brown et Silvio Berlusconi italien, ont dressé samedi un catalogue de mesures pour faire face à la crise. Ils s'engagent à soutenir les banques européennes mais ont exclu l'idée d'un fonds commun de soutien. Ils ont appelé à un sommet international en vue d'une réforme du système financier mondial. Dans ce sens, Tout en soulignant qu'"en cas de soutien public à une banque en difficulté, chaque Etat membre s'engageait à ce que les dirigeants qui ont failli soient sanctionnés".Un soutien qui ne passera donc pas par un fonds européen de soutien refusé par l'Allemagne aux motifs que chaque pays "doit prendre ses responsabilités au niveau national", avait souligné fermement Angela Merkel.L'occasion de pointer du doigt l'Irlande, pays au sujet duquel la chancelière a indiqué que les participants au mini-sommet avaient demandé à la Commission européenne et à la BCE (Banque centrale européenne) de se saisir. En effet, Dublin a irrité plusieurs pays, Grande-Bretagne en tête, en allant jusqu'à garantir l'intégralité des dépôts de ses banques, provoquant un afflux de clients vers leurs guichets. Et le communiqué publié à l'issue du sommet du G4 d'appeler à un "développement coordonné des règles européennes sur la sécurité des dépôts bancaires".Par ailleurs, les Etats européens entendent obtenir l'assurance que leurs banques ne seront pas pénalisées au moment où les Etats-Unis envisagent un assouplissement des normes comptables qui obligent les établissements financiers à évaluer une bonne partie de leurs actifs à la valeur de marché, un facteur qui a contribué à l'exacerbation de la crise.A ce sujet, Nicolas Sarkozy a déclaré, à l'issue du G4, que les normes comptables des banques devaient être modifiées "avant la fin du mois" afin de mettre ces dernières "sur la même ligne que leurs concurrentes internationales". Il s'agit plus précisément de demander que les règles comptables relatives à la classification des actifs dans les bilans bancaires soient modifiées de façon à tenir compte de la durée de détention de ces actifs par les banques.Ils ont appelé de leur vœu la réunion prochaine d'un sommet international en vue de s'attaquer "à une réforme réelle et complète du système financier international fondée sur les principes de transparence, de solidité bancaire, de responsabilité, d'intégrité et de gouvernance mondiale".
L'Afrique résistera-t-elle à la crise financière ?
Mondialisation oblige, la crise ne risque pas d'épargner le Continent noir. En Afrique tout porte à croire que l'impact de la crise financière serait de moindre amplitude du fait, notamment, de la faible intégration des économies africaines dans la grande économie développée du monde occidental. Aujourd'hui, nombreux sont ceux qui pensent que ce qui était hier un handicap, est aujourd'hui cette arme qui devait encore permettre à l'Afrique de résister longtemps à la crise financière. Faux, rétorquent certains, s'appuyant juste sur la thèse de la grande interconnexion des économies, plus que jamais mondialisées.Il faut dire qu'en Afrique, l'on semble totalement minimiser le choc pouvant se propager du fait de la persistance de la crise financière qui touche le coeur de l'économie mondiale. Dans le continent, tout se passe comme si l'Afrique ne serait nullement concernée par le problème. Avec un système financier embryonnaire, l'Afrique a réagi timidement aux effets de la crise. Et, il semble en être encore le cas aujourd'hui.Plusieurs banquiers africains sont intervenus sur le sujet, minimisant davantage ses effets sur les économies africaines. "Nous ne sommes pas concernés par la crise internationale car nous n'avons pas de subprimes dans nos banques. Nos banques ne portent pas ce genre d'actifs qui a causé la perte de la prestigieuse banque américaine", indiquait, à ce propos, le gouverneur de la Banque centrale marocaine, Abdellatif Jouahri. Le même discours a été tenu au Nigeria, en Algérie, etc.


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