C'est officiel, la Banque britannique HSBC lance ses activités en Algérie. Le lancement des opérations d'HSBC Algéria a été marqué par l'organisation d'une cérémonie lundi soir à l'Hôtel El Djazaïr et ce, en présence du directeur général d'HSBC France, M. Peter Boyles, du directeur général d'HSBC Algeria, M. Rachid Sekkak, ainsi que des figures du monde de l'économie et de l'entreprise en Algérie.Une manière pour les responsables de la banque de donner le ton. HSBC Algéria est un acteur local intégré dans le tissu économique algérien et misant sur la grande qualité de ses services.Dans son allocution, M. Peter Boyles a mis en avant toute l'importance que revêt le marché algérien pour HSBC. Il évoquera dans ce sens le désir de la banque britannique de s'implanter en Algérie depuis 1963. Il se dira donc fier d'avoir pu concrétiser ce projet aujourd'hui, 45 ans après. M. Boyles insistera aussi sur les potentialités de l'Algérie notamment la qualité de la main-d'œuvre locale. Il dira également que l'implantation d'HSBC en Algérie a abouti après avoir reçu un signal fort de la part des autorités algériennes. Aussi, il insistera sur l'intention de la banque de s'inscrire dans une démarche de partenariat gagnant-gagnant, mettant en avant l'exemple du partenariat HSBC-BEA dans le domaine du Project financing.Le directeur général d'HSBC AlgeriaFrance indiquera également qu'HSBC, peut beaucoup apporter au marché algérien. C'est une banque internationale de grande envergure implantée dans 85 pays et qui peut compter sur la contribution de 335 000 collaborateurs. C'est aussi le numéro 1 en terme d'expertise bancaire. Pour sa part, M. Rachid Sekkak, directeur général de HSBC Algéria, a estimé que l'Algérie et HSBC étaient destinéess à se retrouver, l'Algérie étant une économie émergente qui offre les meilleures opportunités de croissance de la région et que le groupe HSBC est leader dans les marchés émergents. Il ajoutera néanmoins, que " malgré d'excellents fondamentaux macro-économiques et les efforts entrepris dans le cadre de la réforme bancaire, l'Algérie fait face à des contraintes majeures qui freinent la réalisation d'un potentiel de croissance à deux chiffres ".Il évoquera dans ce sens, la faible capacité d'absorption de l'économie, l'insuffisance de l'intermédiation financière et le fait que les marchés financiers et de capitaux aient besoin d'être développés. C'est dans cette optique que la banque entend bien prendre une part active dans le développement du pays et s'impliquer dans le tissu économique local.Pour cela HSBC Algéria s'est tracé un programme devant lui permettre de participer à une meilleure mobilisation de l'épargne, à l'élargissement et l'amélioration des services bancaires aux particuliers, au financement de l'investissement et à l'amélioration du commerce international. M. Sekkak indiquera également que HSBC Algéria à de grandes ambitions pour l'Algérie, il qu'il lui revient de convaincre ses clients, partout dans le monde, du potentiel et du challenge que représente l'Algérie. Pour cela la banque compte sur ses valeurs fortes, sur son sens de l'écoute et son souci d'exemplarité.