Quelque 6 000 postes de travail ont été octroyés par le ministère du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale au profit des cadres et autres jeunes sans diplômes des zones sinistrées de Ghardaïa, a-t-on appris mercredi auprès du directeur de l'emploi de la wilaya. Dans le cadre du nouveau dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP), 1 500 contrats concernent des diplômés universitaires (CID), et autant d'autres s'adressent à des diplômés de la formation professionnelle et aux détenteurs de certificats d'aptitude professionnelle et d'apprentissage (CAP). A cela s'ajoutent 3 000 contrats de formation d'insertion destinés aux jeunes sans diplômes. Ce dispositif d'urgence déployé au profit des zones sinistrées a déjà permis la création de près de 700 emplois pour des chômeurs des neuf communes sinistrées, a souligné la même source. Par ailleurs, quelque 350 chantiers prévus par ce dispositif pour le nettoiement des quartiers, le curage des avaloirs et autres réseaux d'assainissement ainsi que l'enlèvement des gravats et détritus des routes et rues en zones sinistrées, ont été lancés, a indiqué le directeur de l'emploi. La direction wilayale de l'emploi s'attend à une accélération du rythme de concrétisation de ce dispositif d'aide à l'insertion professionnelle, ainsi que du programme de création d'emplois pour les chômeurs, dans les zones sinistrées actuellement en reconstruction, après les dégâts de grande ampleur causés par les crues de l'oued M'zab du premier octobre dernier. Une campagne d'information et de sensibilisation sur les mécanismes prévu par le nouveau dispositif de création d'emploi, projetant notamment la formation, à court et à long termes, d'une main-d'oeuvre qualifiée, a été lancée à l'adresse des chômeurs de la région. De son côté, l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (Ansej) a entamé une série de rencontre sur les dispositifs mis en place pour la création de micro-entreprises de jeunes. Les responsables de l'Ansej ont également recensé une trentaine de microentreprises sinistrées, gérées par des jeunes, pour les aider à une reprise d'activité, notamment par le biais d'une allocation contractée auprès de la Caisse nationale d'allocation chômage (CNAC) pour le personnel touché par les inondations.