Dans un dossier "Spécial Algérie" à paraître en novembre prochain, le mensuel "Afrique Asie", dresse le bilan des deux mandats du président Bouteflika avec un constat portant "Paix, croissance et stabilité".Tel est le triptyque de la décennie Bouteflika, un Président dont l'action spectaculaire s'impose aujourd'hui à tous.Le directeur de la rédaction du mensuel, Majed Nehmé, écrit dans son éditorial intitulé "Bouteflika, d'une révolution à une autre". Rappelant le rôle de président durant la guerre de libération et sa réponse à l'appel du devoir en décidant de prendre les rênes d'un Etat à la dérive, éreinté par une décennie de terrorisme aveugle qui a saigné la société et s'est employé à paralyser les institutions. Selon lui "la tâche n'a pas été simple ". Pour M. Nehmé, les idées-forces des discours de Bouteflika étaient claires et simples , notamment " rien n'est jamais perdu tant qu'un peuple n'a pas renoncé, il n'y a pas de patrie de rechange pour les Algériens, l'Algérie appartient à tous sans exclusive ". Ajoutant que c'est à partir de ce message qu'a née la stratégie présidentielle de paix, de concorde et de réconciliation nationale.L'éditorialiste rappelle que deux mandats de président Bouteflika ont permis à l'Algérie de retrouver la paix et d'effacer progressivement les séquelles d'une décennie noire, qui a fait des dégâts politiques, moraux et matériels considérables . Tout en estimant que malgré quelques soubresauts, le terrorisme a été vaincu militairement et politiquement. Les Algériens ont désormais tourné une page douloureuse de leur récente histoire. Le dossier en question estime que la crédibilité de la politique de réconciliation a dû s'appuyer sur des perspectives politiques et un programme économique en citant les deux plans de relance, totalisant plus de 160 milliards de dollars d'investissements publics en dix ans et qui ont permis à l'Algérie " de renouer avec la croissance et de mettre à niveau ses infrastructures dans tous les domaines ".Selon Afrique-Asie , désormais , l'Algérie est prête à recevoir plus d'investissements nationaux et étrangers. Le pari économique algérien est de les associer dans un nouveau partenariat profitable aux deux parties. Et dans ce schéma, " l'Etat doit jouer son rôle de régulation tout en préservant ses intérêts dans les secteurs stratégiques touchant à la souveraineté nationale ". Dans ce cadre , il a rappelé les nouvelles règles édictées par le président à la suite du constat amer tiré de l'expérience des dix dernières années : les IDE, toujours les bienvenus dans le pays, ne jouent le jeu du développement (transferts de technologie, formation, emploi, etc.) que sous l'aiguillon de l'administration.En outre , il évoque les grands chantiers initiés par le président et souligne que l'industrie avec l'agriculture sont devenues "un des moteurs de la croissance du pays", l'éducation nationale et la formation, quant à elles, "ont largement bénéficié des deux plans de relance présidentiels". Pour l'auteur , les programmes annoncés ont été exécutés tout en mettant en exergue le chantier de la réforme de l'Etat, afin de rapprocher l'administration du citoyen, la justice des justiciables et afin de donner plus de moyens financiers aux communes, cellules de base de l'Etat. Enfin , l'éditorialiste revient sur la décision du président portant la révision de la constitution, la loi fondamentale "pour asseoir solidement les institutions nationales ".